Daniel Gisiger est l'entraîneur national de la piste. A la fin du mois de février, il a qualifié le «quatre» suisse de la poursuite par équipes pour les Jeux olympiques de Tokyo. Son plus grand souci, c'est de pouvoir garder ses coureurs une année de plus.
«Que va-t-il se passer avec des coureurs qui vont signer un contrat avec des équipes sur route?», s'interroge le Biennois. Le cas de Stefan Bissegger en est la meilleure représentation. Le Thurgovien a signé un contrat avec l'équipe du World Tour Education First EF pour le 1er septembre 2020. La formation américaine laissera-t-elle du temps à la «locomotive» du quatre helvétique pour se consacrer à la piste? Rien n'est moins sûr.
Gisiger espère également que les résultats de la qualification pour les JO de Tokyo ne seront pas remis en cause. La Suisse a décroché son billet pour les JO 2020 lors des derniers Championnats du monde à Berlin.
Autre question plus personnelle pour Daniel Gisiger: son avenir? Il devait prendre sa retraite à la fin de l'année et sans doute laisser la place au Français Mickaël Bouget. «Si on a besoin de moi pour aller jusqu'aux JO, je prolongerai. Je n'aimerais pas terminer en queue de poisson.»