Le procès pour «agressions sexuelles» de l'ex-chroniqueur vedette du football Pierre Ménès a été renvoyé mercredi par le tribunal correctionnel de Paris au 8 mars 2023.
«Dans un dossier avec zone grise à charge et à décharge, c'est à l'avantage de votre client que ce ne soit pas un dossier bâclé», a fait valoir à la défense le président du tribunal, déplorant un problème d'audiencement qui ne laissait qu'une heure pour l'étude du dossier.
Le journaliste sportif de 58 ans, «très malade» et hospitalisé «jusqu'en mai», «quasiment dans le coma», selon son avocat Me Arash Derambarsh, n'était pas présent au tribunal, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aucune partie civile mercredi à l'audience
Pierre Ménès est poursuivi pour des faits d'atteinte sexuelle, des «attouchements» au niveau de la poitrine et du ventre signalés à la police par une hôtesse du Parc des Princes à l'issue du match PSG-Nantes du 20 novembre dernier à Paris. Cette femme n'avait pas porté plainte.
Il doit également répondre d'une plainte pour «agression sexuelle» déposée en octobre 2018 par une employée d'un magasin parisien Nike.
La plainte avait été classée sans suite, après un rappel à la loi par le parquet de Paris, une orientation pénale qui peut être révisée en cas de faits nouveaux.
M. Ménès conteste ces accusations
Il avait été mis sur la touche de Canal + fin mars 2021 après des accusations d'agressions sexuelles. L'ex-chroniqueur vedette du «Canal Football Club» a quitté le 1er juillet dernier la chaîne cryptée, mettant fin à près de douze ans de collaboration.
Le journaliste Pierre Ménès, lors du match de L1 entre Monaco et Bordeaux, le 2 mars 2018 au stade Louis II.