Le Concours hippique international (CHI) de Genève passera entre les gouttes cette année. Annulée en 2020 à cause du Covid, la manifestation vivra sa 60e édition du 9 au 12 décembre en présence de l’élite mondiale, malgré les inquiétudes.
«Nous travaillons main dans la main avec la Confédération et Swiss Olympic pour que les cavaliers concernés par les restrictions sanitaires obtiennent des dérogations», a déclaré mercredi devant les médias la directrice du CHI genevois Sophie Mottu Morel. Ces dérogations doivent permettre la participation de ceux qui proviennent de destinations touchées par l'obligation de mise en quarantaine.
L’an dernier, l’annulation du Concours avait coûté cher. Mais l’appui des partenaires, des collectivités publiques et des donateurs avait permis à la manifestation de garder la tête hors de l’eau.
Magnétique
Le CHI de Genève est un rendez-vous phare du sport suisse. Son budget se monte à 7,5 millions de francs, il attire bon an mal an plus de 40'000 spectateurs et quelque 700 bénévoles qui se bousculent au portillon. Les meilleurs cavaliers mondiaux, séduits par l’enthousiasme du public qui tranche avec l’atmosphère souvent feutrée du monde hippique, sont toujours fidèles, à l’image – cette année encore – des vedettes suisses Martin Fuchs et Steve Guerdat.
Covid-19 oblige, le port du masque s’imposera pour le public pour cette compétition indoor. L’accès aux épreuves sera réservé aux personnes guéries, vaccinées ou testées. Sauf séisme, l’événement devrait se dérouler normalement hormis ces contraintes.
«Mais nous ne serons vraiment fixés que la semaine prochaine», a précisé Sophie Mottu Morel. «Le canton a toujours la possibilité de durcir les exigences fédérales. Mais pas de les assouplir.»
La crainte est, par exemple, que la jauge pour le public soit limitée. Mais en l’état, les organisateurs tablent sur l’occupation pleine des capacités et la présence, à nouveau, de 40'000 spectateurs sur l’ensemble des quatre jours de compétition.