Vainqueur des deux dernières éditions du Tour de France mais 2e cette année, Tadej Pogacar a prévenu à la veille de l'arrivée à Paris qu'il allait revenir «affamé» dans la Grande boucle.
- Quel sentiment vous anime à la veille de l'arrivée à Paris?
«C'était trois belles semaines. Ç'a été une grande bagarre avec Jonas (Vingegaard) et on a au moins deux très belles années devant nous pour continuer. J'ai beaucoup appris dans ce Tour. Moi et l'équipe avons commis plein de petites erreurs. C'est bien car ça veut dire qu'il y a une marge de progression pour l'année prochaine, pour qu'on s'améliore sur tous ces petits détails. Ça me donne une grande motivation, je vais revenir affamé dans les prochaines courses et dans le prochain Tour de France. J'aime les défis dans la vie et là il y en a un gros avec Jonas.»
- Quelle est la plus grosse erreur que vous avez commise dans ce Tour?
«Au col de Granon. Dans cette étape, je me suis épuisé à vouloir courir derrière tout le monde et c'est devenu trop dur à la fin. C'était une erreur de ma part, il y en a sans doute eu d'autres. Après, on était aussi face à une équipe (Jumbo-Visma) vraiment très forte, pratiquement sans aucune faille. Ils ont fait une course parfaite. On a été malchanceux aussi avec le Covid-19, avant et après le Tour. On finit avec quatre coureurs, la moitié de l'équipe.»
- Allez-vous changer votre manière de courir en étant peut-être un peu moins offensif?
«Non. Au col du Granon j'ai fait une erreur mais je n'ai pas fait n'importe quoi non plus. Je me suis bien amusé dans ce Tour et, non, je ne vais pas changer ma façon de courir. Ça reste un bon Tour pour moi, j'ai tout donné, je suis juste tombé sur plus fort que moi cette année. Pour les spectateurs, c'est peut-être pas plus mal, car ils aiment voir du changement. Beaucoup veulent un vainqueur différent tous les ans.»