Le double champion olympique kényan Eliud Kipchoge a remporté dimanche le marathon de Tokyo en 2h02'40. Ce qui constitue le record du parcours et la 4e meilleure performance de l'histoire.
Sept mois après avoir décroché un deuxième titre olympique à Sapporo, à l'occasion des Jeux de Tokyo, Kipchoge a de nouveau triomphé au Japon. Avec ce chrono, il détient désormais trois des quatre chronos les plus rapides de l'histoire sur la distance reine des 42,195 km. Son compatriote Amos Kipruto (29 ans), médaillé de bronze mondial sur la distance en 2019, a fini deuxième en 2h03'13.
«Je suis fier d'avoir remporté quatre des six marathons «majeurs"», a-t-il annoncé. Tokyo fait partie des six marathons «majeurs», avec New-York, Berlin, Chicago, Londres et Boston. Kipchoge a annoncé vouloir remporter les six dans sa carrière. Avant Tokyo, il a déjà gagné à Londres, Chicago et Berlin. Il espère aussi tripler son titre olympique à l'occasion des Jeux de Paris en 2024, ce qui serait un exploit inédit.
Hug triomphe et se montre généreux
Chez les femmes, sa compatriote Brigid Kosgei, 28 ans, a ébloui la course en 2h16'02, le 3e temps le plus rapide de l'histoire, à un peu moins de deux minutes de son record du monde (2h14'04 à Chicago en 2019).
En fauteuil roulant, Marcel Hug s'est lui imposé pour la deuxième fois après 2019. Le Suisse l'a emporté dans la capitale japonaise en 1h22'16, soit près de sept minutes avant le Japonais Tomoki Suzuki, après une longue course en solitaire. Généreux, Hug a fait don de l'argent de son prix aux victimes de la guerre en Ukraine, comme il l'a annoncé sur Instagram.