JOJ 2020
La flamme allumée! - "On attendait cela depuis longtemps"

ATS, Athènes

17.9.2019 - 12:09

La flamme des Jeux olympiques de la Jeunesse brûle. Le symbole par excellence de l'olympisme à travers le monde a été allumé selon le rite traditionnel, mardi à Athènes, où elle a été officiellement remise à une Virginie Faivre émue.

«C'était un moment très fort qui lance le début des Jeux», a reconnu la présidente du Comité d'organisation de Lausanne-2020, une fois de retour à l'hôtel après avoir pris le temps d'immortaliser cet instant devant les objectifs dans l'Acropole. «On attendait cela depuis longtemps. En tant qu'athlète, j'avais toujours suivi cette cérémonie devant ma TV mais là, de le faire dans une fonction de représentation du Comité d'organisation et de la Suisse... De nombreuses émotions!»

Tout avait été mis en oeuvre par le CIO et le Comité olympique grec (HOC) pour rappeler le caractère sacré originel de l'allumage de cette flamme qui arrivera à Lausanne mercredi soir et entamera un tour de tous les cantons de Suisse dès le 21 septembre avant de prendre place dans sa vasque au centre de la capitale vaudoise le 8 janvier. Le Stade panathénaïque – le théâtre des premiers JO modernes en 1896 – pour décor, les prêtresses de Héra, l'invocation d'Apollon, ce célèbre skaphia qui concentre les rayons d'un soleil qui était de plomb et puis une apparition, comme une libération. La flamme, cette flamme qui alimente l'imaginaire collectif et nourrit les fantasmes à travers les temps et de par le monde.

Quelques mètres inoubliables

La torche et le rameau ont ensuite rencontré leurs premiers relayeurs, de jeunes athlètes choisis pour incarner le message de ces JOJ destinés aux sportifs de 14 à 18 ans. Les Grecs Christos Marmarellis et Phaedra Manioudaki, puis les Suisses Pascal Bitschnau (snowboard) et Sydney Berta (hockey sur glace) ont parcouru quelques mètres qu'ils n'oublieront probablement jamais jusqu'à remettre la flamme à Spyros Capralos, le président du HOC, pour que celui-ci la transmette à Virginie Faivre.

«Ca a été un voyage long de quatre ans pour arriver ici aujourd'hui, a expliqué à l'assistance l'ancienne championne du monde de half-pipe. Aujourd'hui, nous n'avons pas qu'allumé la flamme olympique, nous avons allumé l'esprit olympique pour une nouvelle génération en Suisse et dans le monde entier. Nous sommes honorés tout en ayant conscience de notre responsabilité.»

La cérémonie d'une heure a été suivie notamment par l'ambassadeur de Suisse en Grèce, Olaf Kjelsen, et le président de Swiss Olympic, Jürg Stahl. Lequel, à l'instar de Virginie Faivre, s'est laissé gagner par la symbolique du moment. «C'était vraiment spécial, pour la famille du sport suisse mais aussi pour tout le pays. Me retrouver dans ce stade qui a accueilli les premiers Jeux olympiques, où il y a eu tant d'émotions, où il y a tant d'histoires, avec l'hymne national qui retentit tandis que le drapeau est hissé, c'est une immense joie.»

«Je suis fier»

Bien sûr, il ne s'agit pas des «vrais» Jeux olympiques, et Jürg Stahl le sait. Toutefois, pour le patron du sport suisse, l'essentiel est clairement ailleurs: il s'agit de léguer un héritage. «Durant ces JOJ, il y a bien plus important que les médailles, les podiums. Nous parlons de la rencontre de jeunes athlètes qui viennent de tous les pays, de tous les continents. Tels sont le message et l'objectif: livrer une bataille commune pour la nouvelle génération et je suis fier que la Suisse y contribue.»

La flamme voyagera mercredi d'Athènes jusqu'à Genève, où elle sera réceptionnée par des responsables politiques. Elle prendra ensuite ses quartiers dans la caserne de pompiers de Lausanne avant d'entamer son tour de Suisse. Elle passera d'abord, dès le 21 septembre, dans tous les districts du canton de Vaud et fera ensuite halte dans tous les autres cantons. Les JOJ 2020 se dérouleront du 8 au 22 janvier.

ATS, Athènes

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