Retrouvez la gazette du Tour de France qui relate les faits marquants de l’étape du jour sur la Grande Boucle.
PRESQUE PARFAIT
Interrogé pour savoir s'il avait vécu une journée parfaite mardi, Magnus Cort Nielsen (EF Education), vainqueur de la 10e étape à l'altiport de Megève, a répondu: «presque». «Elle aurait été parfaite si demain avait été un jour de repos», a ajouté le Danois à la moustache, grand animateur de ce Tour. Raté. C'est même le contraire puisque c'est un petit enfer qui attend les coureurs avec l'arrivée mercredi au Granon, la plus haute de cette édition (2413 mètres d'altitude).
RADAR
Il y avait encore beaucoup de monde sur la route du Tour sous un soleil de plomb, et toute la panoplie de déguisements était de sortie. Mention spéciale à deux jeunes qui se sont transformés en radar (en carton), la boîte pour l'un, le panneau de signalisation pour l'autre, afin de faire signe aux coureurs de ralentir. C'est vrai qu'ils vont vite: encore 44,7 km/h mardi pour le vainqueur.
MANIFESTATION
«Ça représente bien la France et le Tour de France, on a tous les clichés, ça nous a permis de récupérer un peu», a commenté le coureur français Benoît Cosnefroy (AG2R) à l'arrivée de la 10e étape, interrompue pendant près d'un quart d'heure en raison de la présence d'un groupe de militants pro-climat sur la route, à 38 kilomètres de l'arrivée à Megève (Haute-Savoie). Seul en tête au moment de l'interruption, l'Italien Alberto Bettiol a estimé que ce n'était «pas facile d'être arrêté net après avoir été à bloc jusque-là». «Mais l'organisation a fait un bon boulot et on a vite pu repartir», a-t-il ajouté.