Vendée Globe Le calme après la tempête

ATS

15.11.2020

Après la tempête, l'alizé! Avec le Britannique Alex Thomson en tête, suivi par Jean Le Cam, les skippers à l'avant du Vendée Globe profitaient dimanche du vent qui les pousse vers le Sud. Alan Roura naviguait quant à lui en 18e position au pointage de 14h.

Alex Thomson est en tête du Vendée Globe.
Alex Thomson est en tête du Vendée Globe.
Keystone

Lors d'une nuit bien plus calme que les précédentes, grâce à une météo plus clémente, Alex Thomson (Hugo Boss) a doublé Jean Le Cam (Yes We Cam!) avant d'aborder les alizés, ces vents de nord-est qui assurent une descente rapide vers les Amériques.

Cette nouvelle donne météorologique devrait surtout être favorable au navigateur britannique, dont le bateau de dernière génération est équipé de foils qui lui permettent de +voler+ au-dessus de l'eau. Avec une embarcation vieille de treize ans, Jean Le Cam est moins à l'avantage que ses concurrents à bord de foilers, qui sont huit au départ de cette course autour du monde en solitaire et sans escale.

Pas de quoi plomber le moral du sexagénaire, jamais avare d'un bon mot. «La mer est plate, le bateau glisse comme une goutte d'eau sur une toile cirée. Le ciel est étoilé. Quand on éclaire le spi avec la lampe torche, c'est beau ! Ca fait du bien ce calme dans ce monde de brutes», lâche Jean Le Cam.

Les skippers à l'avant de la course ont parcouru plus de 4300 km et font route en direction du Cap-Vert où les vents pourraient mollir et rendre plus difficile leur avancée. Ils bénéficient d'un climat doux qui leur permet de souffler avant les prochaines échéances.

Réparer le plexiglas

Alan Roura (La Fabrique) est quant à lui déjà en retrait, lui qui accusait quelque 350 milles de retard sur Alex Thomson dimanche à 14h. «Niveau classement ce n'est pas trop ça, du coup j’ai le moral un peu dans le sac», a-t-il d'ailleurs écrit dimanche matin dans son Carnet de bord, diffusé sur son site internet.

Le Genevois, qui explique s'être douché pour la première fois samedi, a il est vrai joué de malchance en milieu de semaine: l'un des panneaux de plexiglas latéraux de son cockpit s'est cassé, laissant entrer l'eau sur une petite ouverture. «Le bateau est nickel, il y a juste ça. Juste une petite erreur dans un virement et paf. Il va falloir être bon sur la réparation, qu’aucune goutte d'eau ne vienne se mettre là-dedans», explique-t-il.

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