7'500 km en solitaire Le défi un peu fou d’un navigateur vaudois

Texte : Léo Martinetti, Vidéo : Loïc Reffet

15.6.2023

Markus Burkhardt s’est lancé dans un défi un peu fou : traverser l'Océan Atlantique en solitaire sur un voilier de 6,5 m de long. En septembre prochain, le Suisse de 52 ans participera à la Mini Transat, une course en solitaire d’environ 28 jours, sans assistance et sans aucune communication. blue News a rencontré le navigateur vaudois dans l'ancien port de Lutry. 

Le défi un peu fou d’un navigateur vaudois

Le défi un peu fou d’un navigateur vaudois

Markus Burkhardt s’est lancé dans un défi un peu fou : participer à la Mini Transat et traverser l'Océan Atlantique en solitaire sur un voilier de 6,5m de long.

14.06.2023

Texte : Léo Martinetti, Vidéo : Loïc Reffet

15.6.2023

Après avoir commencé la navigation en 2012, Markus Burkhardt a décidé de se lancer dans cette aventure suite au départ de la Mini Transat 2019. Présent un peu par hasard dans le port de La Rochelle, le Suisse tombe sous le charme et se fixe pour objectif de participer à la 24e édition de cette course mythique. Mais d’où vient cette fibre aventurière chez cet ingénieur de métier ?  «Je suis quelqu’un qui n’aime pas rester dans sa zone de confort», répond Markus Burkhardt avant d’ajouter, «Dès que j'y reste un peu trop longtemps, je me demande : qu’est-ce que je vais pourvoir faire de fou ? J’ai eu plusieurs étapes charnières dans ma vie où j’ai recommencé un nouveau projet, une nouvelle vie, une formation».

En vue de la Mini Transat 2023, le cinquantenaire est évidemment en pleine préparation. Il peut compter sur une équipe présente en Suisse pour tout ce qui est nutrition, préparation physique, mentale, du bateau, relations publiques ou encore marketing. «Mais l’aventure se passe en France, respectivement sur l’Atlantique», rappelle Markus Burkhardt, «Ça fait trois ans que je travaille pour me qualifier et depuis janvier, je le suis officiellement». Concernant le côté financier d’un tel projet, le budget global se monte à 200'000 euros sur quatre ans.

Enfin, se pose la question de la solitude, la Mini Transat étant une course qui se fait en solitaire, sans assistance et sans communication. «Je n’ai pas forcément peur de cette solitude», admet Markus Burkhardt qui se réjouit presque de cela. «Nous nous retrouvons face à nous-même et nous apprenons des choses sur nous. C’est assez drôle, car quand nous arrivons en fin de course, nous avons envie de retrouver nos proches, mais d’un autre côté, nous n’avons pas du tout envie d’arriver au bout.» Le départ de la Mini Transat 2023 sera donné le 24 septembre prochain depuis la ville des Sables d’Olonne.