Une fois NUC, deux fois NUC, trois fois NUC. Les Neuchâteloises ont réalisé le triplé, après leur victoire 3-0 lors du quatrième acte de la finale de LNA contre Aesch-Pfeffingen.
Le volleyball féminin helvétique se remettait tout juste de l'hégémonie de Volero Zurich, parti l'été dernier en championnat de France, qu'il doit maintenant composer avec le monopole du NUC. Au plus grand bonheur du club de la Riveraine, qui a réalisé une saison exceptionnelle, répondant présent dans tous les grands rendez-vous.
Comme à chaque fois cette saison (après la Supercoupe et la finale de Coupe), ce sont les Bâloises de Aesch qui ont capitulé devant l'équipe de la coach australienne Lauren Bertolacci. Il faut dire que le NUC a parfaitement géré cette finale au meilleur des cinq matchs pour remporter son premier titre de champion de Suisse.
L'avantage pris lundi dernier à l'extérieur avait valeur d'un break. Il s'agissait de confirmer à domicile ce mercredi, pour ne pas disputer un cinquième match explosif chez les Bâloises. Cela n'a pas manqué, tant les Neuchâteloises ont été performantes. Trois sets, pas un de plus, comme à Aesch lors du match 3, pour régler le tout. Le score (25-21 25-13 25-11) n'est là que pour refléter une domination évidente, dans toutes les compétitions nationales.
Une politique bien menée
Ce triple succès consacre le travail de la présidente Jo Gutknecht et de tout son comité. Après avoir donné les clés à Lauren Bertolacci, elle a aussi voulu donner des responsabilités à de jeunes joueuses suisses, notamment à la passe. Non sans négliger les étrangères, à l'image de l'Américaine Kyra Holt, impériale sur cette finale.
Un choix qui s'est avéré payant. Malgré une saison régulière en demi-teinte (le NUC a terminé seulement quatrième), les Neuchâteloises ont toujours brillé dans les moments importants. En volley, c'est bien là l'essentiel. Le NUC, comme le LUC titré mardi chez les hommes, en a pris conscience. 2019 est une année à marquer d'une pierre blanche pour le volley romand.
