Le relais de la flamme olympique des JO de Tokyo ne sera pas autorisé sur la voie publique dans l'ensemble du département d'Osaka (ouest du Japon) en raison de l'aggravation de la situation sanitaire.
«Aujourd'hui, nous demandons aux habitants de l'ensemble du département d'Osaka de s'abstenir de toute sortie non indispensable et urgente, et nous allons donc annuler le relais de la flamme sur la voie publique» a déclaré le gouverneur Hirofumi Yoshimura.
Il a par ailleurs précisé que la possibilité d'organiser le relais dans un parc fermé au public était à l'étude.
Le relais de la flamme olympique a démarré le 25 mars à Fukushima (nord-est du Japon). Il devait traverser le département d'Osaka les 13 et 14 avril.
Observant que le relais avait déjà provoqué des attroupements dans les autres départements où il est passé, M. Yoshimura a jugé qu'il serait «inapproprié» de le laisser traverser celui d'Osaka.
«Le relais de la flamme attire les foules même si l'on prend des mesures, car les gens veulent le voir», a-t-il justifié.
M. Yoshimura avait déjà estimé vendredi dernier que le relais ne devrait pas avoir lieu sur la voie publique de la ville d'Osaka, la troisième plus peuplée du Japon, à cause de l'inquiétante hausse des cas de Covid-19.
Un record quotidien de nouvelles infections (878 cas) a été enregistré mercredi pour le département d'Osaka, effaçant un précédent record local atteint la veille et dépassant nettement le niveau des nouvelles infections à Tokyo (555 cas mercredi), lui aussi en pleine remontée.
Les autorités locales d'Osaka ont déclaré l'urgence médicale mercredi, et des contre-mesures étaient envisagées à Tokyo également.
A un peu plus de cent jours des Jeux olympiques, qui doivent se tenir du 23 juillet au 8 août à Tokyo après avoir été reportés d'un an en raison de la pandémie, les organisateurs font face à un nombre croissant de difficultés.
Mardi, une épreuve test de waterpolo prévue cette semaine a été reportée en raison des restrictions d'accès au Japon pour les visiteurs étrangers.
Des doutes subsistent quant à la possibilité d'organiser les 17 épreuves tests restantes pour les JO. La semaine dernière, la Fédération internationale de natation (Fina) a ainsi déclaré qu'elle envisageait de déplacer ses épreuves de qualification olympique, censées se tenir au Japon dans la seconde quinzaine d'avril.