Le Mont Ventoux sera mercredi le point d'orgue de la deuxième semaine du Tour de France qui arrivera le week-end prochain dans les Pyrénées.
Mercredi: sur le Mont Chauve
Au lendemain de la 10e étape à Valence, le Ventoux se dresse devant le peloton du Tour qui doit l'escalader à deux reprises. La première fois à partir de Sault, pour une ascension classée en première catégorie. Puis par le versant sud classique qui part de Bédoin (15,7 km à 8,8 %), une montée hors catégorie qui se conclut dans le site lunaire du Mont Chauve.
En rupture avec la tradition de l'arrivée au sommet, à 1910 mètres, la course redescend cette fois sur 22 kilomètres par le versant nord jusqu'à Malaucène, petite ville-étape inédite.
Samedi: près des sites cathares
Deux étapes de plaine, pour rejoindre Nîmes (jeudi) puis Carcassonne (vendredi), succèdent au double épouvantail du Ventoux. Les premiers reliefs des Pyrénées sont abordés entre l'Aude et l'Ariège sur des routes étroites et touristiques qui visitent plusieurs sites historiques du catharisme.
Le tracé, idéal pour les baroudeurs, comporte une dernière difficulté, le col de Saint-Louis, abordée par le spectaculaire viaduc de l'Escargot, en forme de colimaçon. Le sommet est seulement distant de 17 kilomètres de l'arrivée inédite dans la petite cité de Quillan (3300 habitants), jadis capitale de la chapellerie et championne de France de rugby en 1929.
Dimanche: sur les hauteurs d'Andorre
Montées et descentes s'enchaînent dans cette 15e étape qui franchit le point le plus élevé de cette édition, au port d'Envalira (2408 m). Après les boulevards grimpant à Mont-Louis, au Puymorens puis à Envalira, la dernière difficulté, le col de Beixalis, présente une route étroite et pentue (6,4 km 8,5 %) avant la descente rapide et technique vers Andorre-la-Vieille.
L'arrivée est jugée dans la capitale de la Principauté, où le Tour observera lundi prochain une journée de repos, comme en 2016, avant les six dernières étapes.
ATS