Les sportifs pourraient être soumis à des tests Covid-19 répétés et à des contrôles stricts de leurs déplacements lors des JO de Tokyo en 2021. Telles sont les mesures envisagées par le groupe de travail sur la sécurité sanitaire des Jeux, réuni mercredi.
Moins d'un an avant l'évènement, exceptionnellement repoussé à 2021 en raison de la pandémie de coronavirus, le groupe de travail et les organisateurs des JO se sont retrouvés pour la deuxième fois afin d'évoquer une liste d'exigences possibles. Parmi elles, les participants aux JO pourraient être contraints à un test trois jours avant leur arrivée au Japon, puis un autre à l'arrivée et plusieurs durant leur séjour.
Les encadrements et les personnes en contact avec les sportifs pourraient aussi être soumis à un régime de tests rigoureux. «Les tests sont l'une des questions les plus importantes, que ce soit pour la sécurité des sportifs ou celle du public» a déclaré le directeur général du comité d'organisation de Tokyo 2020, Toshiro Muto, lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion.
Mais assurer la fiabilité des contrôles avant le départ et garantir la fiabilité même des tests PCR sera un défi, selon Toshiro Muto. Par ailleurs, les sportifs pourraient également devoir soumettre un plan détaillé de leurs activités ou enregistrer leurs déplacements sur une «application cartographique».
D'autres restrictions ont été évoquées, comme le fait pour les engagés d'éviter autant que possible les transports publics ou encore d'équiper les sites et villages olympiques de «voies de circulation pour piétons» afin de respecter la distanciation sociale. Les espaces communs comme les halls, salons et bains de sources chaudes traditionnels pourraient être fermés pour réduire les contacts.