Coronavirus Les décisions étranges pour les sports d'équipe

smh, ats

5.3.2021 - 12:00

smh, ats

Quels sports d'équipe peuvent reprendre l'entraînement et disputer des compétitions après la décision récente du Conseil fédéral en relation avec la lutte contre la pandémie du coronavirus ?

La LNA d'unihockey messieurs et dames a pu reprendre.
La LNA d'unihockey messieurs et dames a pu reprendre.
Keystone

Un groupe d'experts avec des représentants du Conseil fédéral et des cantons ainsi que des sports a répondu à cette question. Swiss Olympic a publié une liste avec les ligues concernées sur son homepage.

La liste ne regroupe pas seulement les ligues professionnelles, qui n'ont plus de restrictions depuis l'été dernier, mais les ligues nommées semi-professionnelles. Soutenue par l'ordonnance du Conseil fédéral sur le Covid-19, elles permettent à toutes ces ligues de reprendre l'entraînement et la compétition depuis le 1er mars.

Des vingt-neuf ligues de onze sports différents, on recense ainsi des Championnats de LNA du hockey sur terre, du tennis de table ou du waterpolo. A l'exception du football (3 plus hautes ligues), du hockey sur glace et du tennis (chacune deux plus hautes ligues), seuls les Championnats de LNA des autres disciplines peuvent reprendre la compétition.

Des décisions controversées

D'un point de vue sportif, ces décisions paraissent controversées. Par exemple, des joueurs de hockey sur terre de LNA peuvent jouer alors que des footballeurs de 1re ligue ne sont pas autorisés à reprendre la compétition. Alors que la différence au niveau de la professionnalité est très mince dans ce cas-là.

Le Conseil fédéral a traité les femmes et les hommes sur un pied d'égalité. Mais cela conduit à des situations paradoxales où la différence statistique entre les sexes est grande. Ainsi en hockey sur glace, la Swiss League est placée sur le même niveau que la deuxième division dames qui est complètement amateur.

D'un autre côté, une équipe dirigée professionnellement comme Volero Zurich (LNB dames) ne peut disputer aucune compétition parce que les concurrentes et les collègues masculins de LNB sont considérés comme des amateurs. Les volleyeurs de LNB doivent comme douze autres ligues de sept autres sports se contenter de s'entraîner.

Le jugement et la classification effectués par le groupe d'experts du Covid-19 suivaient les propositions de chaque fédération sportive concernée. Des représentants de l'Office fédéral pour le sport (OFSPO), de l'office fédéral de la santé (OFSP), de la conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS), de la conférence des responsables cantonaux des sports (CDEP) et de Swiss Olympic siègent dans ce groupe d'experts.