La réaction était attendue, elle a eu lieu. Boston, plus agressif et mieux armé, a vaincu Miami 117-106 samedi pour réduire l'écart à 2-1 dans la finale de la Conférence Est de NBA.
Cette fois il n'y pas eu de remontée du Heat – du moins jusqu'au bout – ni de panique à bord du navire Celtics. Ces derniers, tenus de s'imposer après deux défaites qui ont mis en exergue plus de solidité et de dureté chez l'adversaire, en ont fait preuve à leur tour sans trop fléchir.
Et ce, même si les Floridiens, longtemps dominés et bien moins tranchants qu'habituellement, n'ont rien lâché en revenant à cinq points avant les 60 dernières secondes alors qu'ils accusaient 15 longueurs de retard trois minutes plus tôt et même 19 en début de dernier quart-temps.
Heureusement, Marcus Smart est allé au charbon pour chercher les fautes et a inscrit ses huit lancers-francs (20 points au total), illustrant la détermination des C's dans cette ultime difficulté. C'est lui qui était sorti en furie du vestiaire après une grosse explication de texte entre joueurs et staff après la défaite de jeudi soir.
«Il fallait qu'on soit plus agressif et qu'on le reste pendant les 48 minutes, ce qu'on a fait. Et on a mieux joué aussi», a résumé Jaylen Brown, qui a salué «la volonté collective et le gros caractère affichés pour se remettre en selle». Cela s'est en effet vu. Les Celtics n'ont jamais laissé leurs adversaires prendre la mesure du match, notamment dans le secteur intérieur, et Brown s'est démené pour donner l'exemple (26 points, 7 rebonds, 5 assists).
L'autre «Jay» de l'équipe, Tatum, a lui aussi été très productif, passant près d'un beau triple-double (25 points, 14 rebonds, 8 passes décisives) et qui a souvent fait mal avec ses paniers en transition, récompensant la grosse défense des C's. En face, Bam Adebayo a été très efficace (27 points, 16 rebonds). Mais les deux leaders de l'attaque de Miami, Jimmy Butler (17 points) et Goran Dragic (11), qui n'ont jamais vraiment pu faire monter le mercure.