Le sprinteur américain a révélé mercredi à Monaco que ses troubles ont débuté à l'âge de huit ans avant d'empirer en avril sous les effets conjugués du coronavirus, du report des JO et du mouvement Black Lives Matter.
Lyles, champion du monde du 200 m, avait révélé le 2 août, sur Twitter, qu'il était sous antidépresseurs. «Je vis avec ça depuis que j'ai huit ans», a confié le sprinteur de 23 ans à deux jours du meeting Ligue de diamant de Monaco.
«Cela a pris différentes formes à plusieurs périodes de ma vie mais ça a empiré en avril. Cela n'avait jamais été aussi dur. C'était comme un orage parfait: il fallait vivre avec le Covid, le report des Jeux olympiques et il y a eu le mouvement Black Lives Matter, qui a été le dernier clou sur le cercueil».
«Ma mère m'a dit qu'il était temps de me mettre sous médicaments. J'ai dit oui parce que tout ce que je faisais, et qui marchait jusque-là, ne fonctionnait plus», a-t-il ajouté. Lyles a aussi expliqué qu'il est suivi par deux thérapeutes, «l'un sportif, l'autre personnel».