«La porte est effectivement fermée pour le karaté», a confirmé le directeur des sports du CIO Kit McConnell dans un entretien à l'afp. Il a avancé la nécessité de maintenir un «équilibre» entre disciplines traditionnelles et celles en pleine croissance.
Ces derniers jours, le médaillé d'or français Steven Da Costa et la ministre déléguée chargée des Sports Roxana Maracineanu avaient plaidé pour que le sport de combat soit réintégré au programme des Jeux de Paris 2024, après son apparition lors des JO 2020.
Le processus d'attribution des disciplines «s'est fait de façon transparente» et s'est même achevé avant l'olympiade tokyoïte. «Le but est de donner à tous des certitudes le plus tôt possible, donc aucun changement n'est possible depuis l'an dernier» concernant Paris, assure Kit McConnell.
Le CIO assure comprendre la frustration des passionnés de karaté, exprimée par Steven Da Costa, premier champion olympique de l'histoire en -67 kg. «Je me dois d'aider mon sport et de me battre pour quelque chose que je trouve juste», avait notamment affirmé l'athlète jeudi.
Mais la messe semble dite depuis février 2019, quand les organisateurs des Jeux de Paris ont proposé quatre nouveaux sports, dont le breakdance, mais pas le karaté.