Malgré une année difficile en raison de la pandémie du coronavirus, Swiss Cycling a pu boucler ses comptes 2020 sans déficit. L'annonce a été faite au cours de l'Assemblée des délégués, qui s'est déroulée en ligne.
D'un point de vue financier, les mesures de stabilisation attribuées au sport ont permis d'éviter un déficit, a expliqué Patrick Hunger, le co-président de la Fédération helvétique.
Hunger a adressé des remerciements particuliers au directeur Markus Pfisterer, qui a remis son mandat à la fin 2020 après avoir dirigé Swiss Cycling durant une décennie. Son successeur est Thomas Peter. «Je suis heureux que nous ayons pu confier la gestion opérationnelle de Swiss Cycling à une personne qui connaît la maison», a confié Hunger.
D'un point de vue sportif, les Championnats du monde sur route à Imola ont constitué le haut fait de la saison. La délégation suisse a été représentée sur le podium lors de trois des quatre courses au programme. Seuls les Pays-Bas ont fait mieux.
L’annulation des Mondiaux d’Aigle-Martigny en raison de la pandémie a représenté une déception de taille. C'est pourquoi la Fédération ne dérogera en aucun cas à sa stratégie des grands événements qui a jusque-là fait ses preuves: en 2025, soit un an après les Mondiaux de route et de paracyclisme à Zurich, le canton du Valais accueillera les premiers Championnats du monde de VTT combiné de l’histoire.
L’économiste Marisa Reich et le Conseiller national Fabien Fivaz ont tous deux été élus au sein du Comité directeur. La Zougoise et le Neuchâtelois remplacent Grégory Devaud, qui s'est retiré début 2020, et Mike Hürlimann, qui a annoncé son départ lors de l'Assemblée des délégués.