Tadej Pogacar a souffert, mais a pu consolider son avance au général, samedi lors de la 7e étape de Paris – Nice. Gino Mäder (6e) s'est maintenu au contact.
Le Slovène a enlevé l'étape au sommet du redoutable col de la Couillole, devant le Français David Gaudu et le Danois Jonas Vingegaard lors d'un formidable match entre les trois premiers du général. Gino Mäder a pour sa part terminé 6e de l’étape, à 28 secondes de Pogacar.
En s'adjugeant l'étape reine de cette 81e édition, le coureur d'UAE possède désormais, par le jeu des bonifications, douze secondes d'avance sur Gaudu (Groupama-FDJ) et 58 sur Vingegaard (Jumbo-Visma), avant la dernière étape et l'arrivée dimanche à Nice. Mäder, meilleur Suisse, occupe quant à lui la 5e place, à 1’59’’. Plus loin, on retrouve Stefan Küng (35e) et Stefan Bissegger (74e)
Après une ascension finale de 15,7 km à 7,1% de moyenne, Pogacar a remporté sa deuxième étape sur ce Paris – Nice grâce à un sprint en côte final, devançant le Français de deux secondes et son grand rival danois de six secondes. «Ça a été ma première journée vraiment difficile de la saison. A l'approche de la dernière montée, tout le monde était à bloc», a commenté le Slovène, à bout de souffle en coupant la ligne et qui est apparu moins souverain que lors de sa prise de pouvoir mercredi à la Loge des Gardes.
Derrière lui, David Gaudu, qui l'a attaqué à plusieurs reprises, a une nouvelle fois fait très forte impression, lâchant à plusieurs reprises Vingegaard, le dernier vainqueur du Tour de France, réduit à faire l'élastique.
Le grimpeur breton, quatrième du dernier Tour, est idéalement placé pour devenir le premier Français à monter sur le podium final à Nice depuis la troisième place d'Arthur Vichot en 2014.
Il aura une dernière chance pour tenter de déloger Pogacar dimanche dans l'arrière-pays niçois sur un parcours très accidenté. Mais le Slovène a déjà prévenu que les montées plus explosives qui attendent les coureurs dimanche lui «conviennent mieux».