Le CIO se dit «extrêmement déçu» par l'absence de garantie que les sportifs bélarusses ne seront plus persécutés pour leurs opinions politiques. Il a par conséquent le Comité international olympique maintenu ses sanctions contre les dirigeants sportifs du pays.
La commission exécutive de l'instance olympique a décidé de «ne pas reconnaître» la transition le 26 février à la tête du comité olympique bélarusse (CNO), qui a vu le chef d'Etat Alexandre Loukachenko céder sa place à son fils Viktor, qui était auparavant vice-président de l'organisation.
Viktor Loukachenko, ainsi que Dmitry Baskov au conseil exécutif du CNO, demeurent donc exclus «de toutes les manifestations et activités du CIO, y compris des Jeux olympiques», une mesure prise début décembre face aux nombreux récits d'athlètes bélarusses se disant discriminés.
La violente répression des manifestations au Bélarus, depuis la réélection contestée d'Alexandre Loukachenko en août 2020, préoccupait déjà le CIO à l'automne dernier. Elle a coûté au pays l'organisation du Mondial de hockey sur glace, retirée sous la pression d'opposants et de sponsors.
Lundi, le comité international olympique a été «extrêmement déçu de constater» que le CNO n'avait pas réglé le principal problème, «à savoir que les précédents dirigeants n'avaient pas protégé comme il se devait les athlètes bélarusses contre la discrimination politique au sein du CNO, de leurs fédérations membres ou du mouvement sportif».