Si le directeur du Tour de Romandie, Richard Chassot s'est montré, fidèle à son habitude, satisfait du déroulement de sa course, il a également évoqué quelques nuages qui planent sur son avenir.
«J'ai besoin d'argent», n'hésite-t-il pas à lâcher. Le budget de 4,2 millions de francs ne pourra bientôt plus couvrir les frais. «Nous ne sommes pas différents de la société. Quand tout augmente, nous sommes aussi touchés. Il me faudra rapidement monter le budget à 4,5 millions de francs.»
Son besoin d'argent vise en premier lieu à mieux sécuriser l'épreuve. «J'ai 170 personnes pour assurer la sécurité sur les routes. Le Giro et le Tour de France, c'est 1500 et ils évoluent sur des routes fermées.
Prologue à Payerne
Malgré ses inquiétudes, Richard Chassot a donné quelques indications sur l'édition 2024 qui se disputera du 23 au 29 avril. La boucle romande s'élancera de Payerne. Un prologue sera disputé sur les routes de la Broye.
Ensuite, le directeur du Tour a lâché quelques noms de villes par ordre alphabétique. Il s'agit de Fribourg, Leysin, Oron-la-Ville, Saillon, Salvan/Les Marécottes et Vernier. Il y aura donc deux arrivées en côtes. On peut penser qu'une des deux sera réservée à un contre-la-montre.
L'arrivée dans la commune genevoise de Vernier intrigue. La caravane du Tour de Romandie osera-t-elle s'aventurer sur les routes genevoises en semaine? «Je ne dirai rien. Seulement que nous avons de très bonnes relations avec la gendarmerie genevoise. Nous pourrons donc faire passer les coureurs dans la campagne genevoise où nous ne sommes pas venus depuis longtemps. Surtout, nous avons trouvé des arrangements avec l'aéroport de Cointrin proche de Vernier puisque nous utilisons des hélicoptères et un avion», précise Chassot.
shg, ats