Vevey n'est pas parvenu à remporter la finale de la Coupe de la Ligue à Clarens. Les Vaudois, battus 73-69 par Massagno, ont en plus dû composer avec la blessure à la cuisse de Thabo Sefolosha.
«On a manqué d'expérience.» Le capitaine veveysan Jonathan Dubas n'a pas besoin d'épiloguer. En quelques mots, il a mais les mots sur les maux de son équipe en finale. Face aux frères Mladjan, Isaiah Williams et Juwann James, les Vaudois ont notamment manqué de roublardise.
Et l'absence de Thabo Sefolosha, touché à la cuisse droite durant le deuxième quart, n'a rien arrangé sur ce plan. Monstre d'expérience, le premier joueur suisse en NBA aurait certainement pu calmer ses coéquipiers sur le terrain, mais on ne refait pas l'hsitoire. «J'en saurai plus lundi, a expliqué Sefolosha en conférence de presse. Je ne voulais pas tricher et aller sur le parquet en étant trop loin d'un niveau satisfaisant. Ca fait quelques jours que j'ai ce petit souci. Est-ce que ça aurait changé quelque chose si j'avais moins joué samedi (réd: plus de 33 minutes)? Je ne pense pas. On avait envie de tout donner pour nos supporters, mais il faut savoir s'écouter.»
La frustration de Thabo Sefolosha
Très critique envers ses performances, Sefolosha a reconnu que même au cours de ses 13'35 sur le terrain, il n'était guère satisfait: «Je n'ai pas beaucoup aidé l'équipe, je manquais de coffre.» Mais l'ancien joueur des Chicago Bulls espère bien que la demi-finale de Coupe de Suisse qui s'annonce aux Galeries du Rivage sera le théâtre d'une belle revanche. Même état d'esprit chez Jonathan Dubas, très affecté par cette défaite dans une salle presque entièrement acquise aux Vaudois.
Ce que tous les acteurs ont relevé c'est l'atmosphère bouillante dans cette salle du Pierrier qui a vibré et redonné ses lettres de noblesse au basket helvétique. Il est évident que la présence de Vevey et de Sefolosha a donné un sérieux coup de boost à la compétition. «Ca manquait à la Suisse, a noté le coach veveysan, Niksa Bavcevic. On doit profiter de ça et faire grandir l'intérêt de ce sport. (il sort une médaille de sa poche) Et celle-là je la garde pour le président Nathan Zana. Il faut plus de gens comme lui dans le basket suisse.»