Super Bowl La légende Tom Brady au septième ciel

ats

8.2.2021 - 05:37

Tom Brady est bien le plus grand joueur de l'histoire du football américain. Le quarterback a offert à Tampa Bay son deuxième Super Bowl aux dépens du tenant du titre Kansas City (31-9).

A 43 ans, un âge canonique dans un championnat broyeur d'organismes, où une carrière professionnelle ne dure en moyenne que 3,3 années, «Tom Terrific» a encore écrit en lettres dorées une nouvelle page de sa légende. Il a géré de main de maître sa dixième finale pour cueillir son septième titre. Et la quête n'est pas terminée. Tom Brady entend, en effet, encore jouer au moins deux saisons.

Le quarterback, dont beaucoup pensaient à tort que le pantagruélique palmarès, bâti pendant deux décennies sous le maillot des New England Patriots, ne pouvait pas plus grossir avec Tampa Bay, a démontré qu'il n'est toujours pas rassasié et que le temps n'avait pas d'emprise sur lui. «Je suis si fier des gars, on avait confiance en nous, on savait qu'on gagnerait ce soir, n'est-ce pas ?», a-t-il dit en s'adressant aux 25'000 spectateurs présents au Raymond James Stadium de Tampa Bay pour assister à cet évènement planétaire, en dépit de la pandémie de coronavirus qui sévit aux Etats-Unis.

Celui qui ne se contente pas de cumuler les records en tous genre, mais de les rendre imbattables, a plié la rencontre en réussissant trois touchdowns aux lancers en première période. Son bras, qui n'a jamais tremblé, a trouvé deux fois Rob Gronkowski aux premier et deuxième quart-temps. Et les fans des Patriots, qui ne se sont pas qualifiés en play-off cette saison, de voir, certainement déprimés, que la connexion fonctionnait encore à merveille entre le quarterback et le receveur, qui leur avaient offert trois Super Bowls (2015, 2017, 2019).

Juste avant la pause, Brady a puni les joueurs de Kansas City, coupables d'une huitième pénalité (95 yards de malus au total), en envoyant le cuir dans les mains d'Antonio Brown, esseulé dans la zone, pour accentuer l'avance de son équipe (21-6).

En face, Patrick Mahomes, de 18 ans son cadet, appelé à marcher dans ses pas sur la route d'un Panthéon dont seul Brady détient les clés, n'a jamais su trouver la solution face à une défense floridienne extrêmement dissuasive. Ses rares lancers atteignant leur cible n'ont fait que rapprocher suffisamment les Chiefs pour inscrire trois tirs au but.

Après la mi-temps, dont le show a été assuré par le chanteur pop The Weeknd et son incontournable tube «Blinding Lights», la lumière du Super Bowl a continué d'aveugler Kansas City et son quarterback, intercepté au troisième quart-temps juste après que Leonard Fournette eut inscrit à la course le quatrième touchdown des Buccaneers (28-9).

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