Chris Froome (Ineos) craint que les organisateurs du Tour de France ne puissent empêcher les spectateurs de se rassembler pour regarder la course. Et ce même si l'épreuve n'était pas ouverte au public en raison du coronavirus.
«En théorie, la course peut avoir lieu, mais je pense que la grande question est de savoir: est-ce que les organisateurs seront en mesure d'empêcher les gens de sortir et de former des attroupements? Je pense que c'est la principale interrogation», a lancé le quadruple vainqueur du Tour de France lors d'une conversation en direct vidéo sur Instagram avec l'ancien joueur anglais de cricket Kevin Pietersen.
Le gouvernement français a indiqué qu'il ne pourrait y avoir de rassemblements de public avant septembre, ce qui fait planer un doute sur l'épreuve phare de la saison cycliste malgré son report de deux mois, à la fin du mois d'août (29 août-20 septembre), en raison de la pandémie de Covid-19.
Le ministère des Sports a cependant assuré que les annonces gouvernementales n'imposaient «ni son report, ni son annulation» mais que des restrictions sur la présence du public étaient envisageables.
«Il n'y aura pas ces scènes habituelles que l'on voit quand nous traversons ces tunnels de gens», reconnaît «Froomey» qui n'a pu regoûter à la compétition qu'en février de cette année sur l'UAE Tour. «C'est peut-être la version de la course que nous devrons avoir cette année. Je ne sais pas», interroge-t-il.