Les Warriors ont été sacrés champions NBA pour la septième fois de leur histoire jeudi, la quatrième en six finales jouées ces huit dernières saisons.
Golden State est allé s'imposer 103-90 à Boston, grâce à Stephen Curry (34 points) et à une défense de fer, pour remporter cette finale 4-2.
Les «Dubs» ravivent ainsi une dynastie débutée en 2015, avec un titre glané cette année-là et deux autres en 2017 et 2018, tout en ayant perdu en finales 2016 et 2019. Ils avaient gagné deux premières bagues à l'époque où ils jouaient à Philadelphie (1947 et 1956) et une troisième, sous le maillot de Golden State, en 1975.
Déterminant, Stephen Curry a été désigné meilleur joueur de la finale. Agé de 34 ans, le double MVP des saisons régulières en 2015 et 2016 n'avait pas été distingué de la sorte lors des trois titres remportés en 2015, 2017 et 2018. Il affiche des moyennes de 31,2 points, 6 rebonds et 5 assists sur cette ultime série.
Auteur de 43 points dans un acte IV capital pour des Warriors menés 2-1 dans la série, Stephen Curry a une nouvelle fois porté son équipe jeudi. Il a réussi 34 points – à 6 sur 11 à 3 points -, 7 rebonds, 7 passes décisives et 2 interceptions. Andrew Wiggins a quant à lui cumulé 18 points, 6 rebonds, 5 passes et 4 interceptions.
4e sacre des «Splashbrothers»
Curry, Klay Thompson, Draymond Green et Andre Iguodala ont tous fêté leur quatrième sacre sous le maillot des Warriors, qui avaient manqué les play-off tant en 2020 qu'en 2021 et affichaient le pire bilan de la Ligue en 2019/20 (15-50). Le retour aux affaires de Thompson en janvier a remis l'équipe sur les bons rails.
L'autre «Splashbrother» avait été éloigné des parquets pendant deux ans et demi en raison d'une grave blessure à un genou, survenue lors du dernier match de la finale 2019 perdue face à Toronto. «Tout cela a porté ses fruits», a-t-il lâché. «J'ai versé beaucoup de larmes. On savait que c'était possible, mais c'est fou d'y parvenir.»