Alors que la 17e édition des Paralympiques est quasiment à mi-parcours, Peter Läuppi, Chef de Mission de la délégation suisse, a dressé un bilan intermédiaire «très positif» à la Maison Suisse.
- Peter Läuppi, après cinq jours de compétition, la Suisse a remporté sept médailles. Quel bilan intermédiaire tirez-vous?
«Un bilan très positif. Nous nous étions fixé un objectif élevé de 14 médailles, mais c'est formidable d'en avoir déjà fêté sept à mi-parcours.»
- Y a-t-il une médaille qui vous a particulièrement réjoui?
«Chaque médaille est extraordinaire, il faut la mériter. Je suis très fier de cette équipe qui a déjà remporté une médaille dans quatre sports différents. C'est très important pour nous. Flurina Rigling a lancé tout cela en remportant sa première médaille en cyclisme. Cela a donné un coup de pouce à l'équipe, aux athlètes, aussi à Leo McCrea qui a conquis sa médaille d'or en natation. Et aussi à Ilaria Renggli, qui remporte le bronze en badminton pour sa première participation aux Paralympiques. C'est génial.»
- Les médailles ne sont pas seulement gagnées dans les sports présumés les plus forts, l'athlétisme et le cyclisme. Qu'est-ce que cela montre de l'évolution du sport handicap en Suisse?
«C'est un point crucial. Le para-sport doit gagner en importance. Nous devons y contribuer, y compris au niveau de la relève. La promotion de la relève vit des idoles, et plus il y a d'idoles dans différentes disciplines sportives, plus nous avons de chances d'enthousiasmer beaucoup plus d'athlètes pour le sport.»
- Quelles sont les impressions que vous avez eues de Paris jusqu'à présent?
«La joie des Parisiennes et des Parisiens d'organiser ces Jeux est palpable. Tout est organisé et planifié avec précision. Je suis fascinée par la manière dont la culture et le sport se rejoignent lors d'un tel événement.»
- L'intérêt du public est grand. Les compétitions d'athlétisme se déroulent pratiquement devant des gradins pleins au Stade de France. Cela vous surprend-il?
«J'espérais qu'il en serait ainsi. Pour les athlètes, c'est énorme de pouvoir disputer des compétitions dans une telle ambiance. Ils apprécient vraiment de ressentir cet enthousiasme des gens. Quand je le suis dans les tribunes, j'ai aussi à chaque fois la chair de poule.»
- Quels sont vos objectifs pour la deuxième moitié des Jeux paralympiques?
«Nous voulons nous accrocher et offrir aux athlètes les meilleures conditions possibles pour qu'ils puissent réaliser leurs performances.»
. Il manque encore sept médailles pour atteindre l'objectif visé...
«C'est ainsi, mais nous ferons tout pour que tous les athlètes obtiennent ce qu'ils souhaitent.»
par Simon Scheidegger