Un duo inattendu est aux commandes de l'US Open, en la personne de l'Américain Russell Henley, 63e mondial, et de l'Anglais Richard Bland, plus méconnu encore, 48 ans et 115e mondial, après le 2e tour disputé vendredi à La Jolla.
Déjà en tête la veille, aux côtés du Sud-Africain Louis Oosthuizen, Henley a bien cru réussir le coup parfait en rentrant son deuxième birdie du jour sur le no 17.
Le golfeur, qui n'a plus remporté de titre PGA depuis l'Open de Houston en 2017 et qui n'a jamais réussi à se classer dans le top 10 d'un tournoi du Grand Chelem, a alors repris seul la tête du classement. Mais cela n'a duré qu'un instant, puisqu'il a manqué un putt à portée sur son dernier trou et commis son seul bogey.
«Je me sens bien dans mon jeu. Mais je n'ai jamais été dans cette position avant dans un Majeur. J'ai juste l'impression que je vais apprendre quelque chose, quoi qu'il arrive», a déclaré celui qui se voit encore contraint de partager son fauteuil de leader.
Cette fois avec le surprenant Richard Bland, ce vétéran que personne n'a vu venir et que bien peu connaissent. Sans faire de bruit, celui qui a remporté le mois dernier son premier tournoi du circuit... européen, le Betfred British Masters, en 25 ans de carrière professionnelle, a rendu la meilleure carte du jour (67), grâce à sept birdies contre trois bogeys.
«Je me sens plutôt bien dans mon jeu. Mon drive est efficace depuis quelques semaines déjà, ce qui est la pierre angulaire si vous voulez être compétitif pour un US Open», a commenté Bland, qui pourrait devenir dimanche le plus vieux vainqueur de l'histoire de ce Majeur, devant l'Américain Hale Irwin qui avait 45 ans lorsqu'il s'est imposé en 1990.
ATS