Les cybergendarmes ont recensé 338 sites frauduleux de revente de billets en ligne pour les épreuves des Jeux olympiques de Paris, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie. Celle-ci a confirmé une information de franceinfo.
«Il existe deux types de sites frauduleux: des sites officiels qui tentent de vendre des places pour des épreuves olympiques sans autorisation et des sites ‘escrocs’, qui réclament vos informations personnelles et bancaires», explique le capitaine Etienne Lestrelin, qui gère les opérations. «Fin mai, on avait recensé 338 sites frauduleux de revente de billets, dont 51 ont été fermés et 140 ont été mis en demeure pour faire cesser la vente sur des sites officiels non autorisés», ajoute le gendarme.
Les sites frauduleux sont généralement hébergés à l'étranger, «dans des pays peu coopératifs sur l'échange d'informations» selon le capitaine Lestrelin, et se présentent de manière «sérielle», sur plusieurs sites, démontrant «le côte organisé» de ces fraudes. «Aujourd'hui, il n'y a aucun billet et aucun visuel, ça n'existe pas encore. Il y a un QR code», avertit le gendarme.
Les billets pour les Jeux olympiques de Paris 2024 sont en vente uniquement sur le site officiel de la billetterie. Selon un décompte datant de fin mai, 8,3 millions de billets ont été vendus sur les 10 millions qui seront mis en vente au total. «Le vrai préjudice, ce sera au moment des Jeux, quand une personne voudra se déplacer sur un événement et ne pourra pas y accéder car il aura un faux QR code. On verra à ce moment-là le nombre de personnes escroquées», prévient le capitaine Etienne Lestrelin.