Noè Ponti saura se contenter de sa 4e place sur 100 m papillon aux JO de Paris. «On ne peut pas parler d'échec», a lâché au micro de la RSI le Tessinois de 23 ans, qui a pourtant manqué le podium pour 0''10 seulement.
«Quatrième, ce n'est jamais une belle place. J'ai cependant tout donné, j'ai progressé à chaque course. Je visais une médaille, et je termine chocolat. Mais je suis le 4e mondial», a positivé le médaillé de bronze de Tokyo 2021.
«Ca ne peut pas être une déception», a-t-il répété en zone mixte. «Je suis 4e aux JO, peu de gens ont réalisé une telle performance. Avec ma 5e place sur 200 m papillon, c'est un beau bilan. Malheureusement il manque une médaille, mais je ne suis pas déçu même si ce n'est jamais agréable d'être 4e», a-t-il glissé.
Touche pas optimale
«J'ai tout donné, j'ai réussi une bonne course en étant plus rapide qu'en demi-finale (50''60). Ma touche n'a il est vrai une nouvelle fois pas été optimale, même si c'était déjà mieux qu'en demi-finale, et c'est là que je laisse filer la médaille», a-t-il analysé.
«Mais je peux être satisfait. Ma famille l'est également», a-t-il poursuivi. «C'était une course serrée, comme je l'avais dit nous étions 5-6 candidats au podium. Mais j'ai bien nagé. D'autres ont vraiment manqué leur course à l'image de Maxime Grousset», 5e de cette finale en 50''75. «Lui peut être déçu.»
Zen comme il l'est depuis de nombreux mois, Noè Ponti a souligné que «les médaillés ont été meilleurs que moi. Il faut l'accepter. Mais je saurai apprendre de cette course afin de devenir plus fort», a assuré le vice-champion d'Europe 2022 du 100 pap'.
Besoin de vacances
S'est-il senti sous pression? «Non. J'étais détendu depuis ma qualification pour cette finale. C'est normal d'avoir une certaine tension pour une finale olympique. Je savais que je pouvais réussir quelque chose de grand. Mais je suis heureux de m'être retrouvé en finale et d'avoir su savourer ce moment», a-t-il expliqué.
Noè Ponti se réjouit d'ores et déjà de repartir au travail à Tenero sous la houlette de son coach Massimo Meloni. «Mais d'abord j'ai besoin de vacances», s'est-il amusé, avant de se projeter vers les JO de Los Angeles 2028. «Il y aura peut-être le 50 m papillon au programme, ce qui me ferait une chance de plus», a-t-il conclu.