Complétant la razzia australienne, Emma McKeon a décroché vendredi le titre du 100 m libre aux JO de Tokyo.
En quête d'un premier sacre international à 27 ans, Emma McKeon a assumé sans trembler son statut de favorite, elle qui domine les bilans de l'année. Elle avait lancé le 4x100 m australien vers l'or et le record du monde dès dimanche.
Emma McKeon a bouclé l'aller-retour en 51''96, devenant la deuxième sprinteuse la plus rapide de l'histoire derrière Sarah Sjöström (51''71 en 2017). Elle a devancé la révélation hongkongaise des Jeux, Siobhan Bernadette Haughey (52''27) et la deuxième Australienne Cate Campbell (52''52).
Sa médaille d'or s'ajoute à celles d'Ariarne Titmus (200 m et 400 m) et de Kaylee McKeown (100 m dos), 20 ans toutes les deux, alors que les nageuses australiennes attendaient un titre individuel depuis les JO 20008 de Pékin.
Murphy agacé
Sur 200 m brasse, Tatjana Schoenmaker a signé le premier record du monde individuel de ces joutes pour se parer d'or (2'18''95). La Sud-Africaine a été poussée par la triple championne olympique Lilly King (2'19''92), une autre Américaine Annie Lazor complétant le podium (2'20''84).
Le Russe Evgeny Rylov, qui concourt sous pavillon neutre en raison des sanctions pour dopage frappant son pays, a de son côté confirmé son succès sur 100 m dos. Il a remporté le 200 m dos, devant l'Américain Ryan Murphy et le Britannique Luke Greenbank.
Mais Murphy, qui avait réalisé à Rio le même doublé 100 m-200 m, s'est agacé en zone mixte, visant sans le nommer son rival russe. «C'est un énorme poids mental pour moi de nager toute l'année dans une course qui n'est probablement pas propre», a-t-il lâché.