Fabienne Schlumpf a signé une très belle performance au marathon olympique à Sapporo, avec un 12e rang. Seules deux Européennes ont fait mieux qu'elle. L'or est revenu à la Kényane Peres Jepchirchir.
Pour le deuxième marathon de sa carrière, Fabienne Schlumpf a fait preuve d'une remarquable maîtrise. La chaleur (30 degrés à l'arrivée, à 08h30 heure locale) a causé de nombreuses défaillances. Mais la grande Zurichoise, avec son bandeau réfrigérant et ses ravitaillements minutieux, s'est maintenue dans le groupe de tête aussi longtemps que possible. Quand les meilleures ont accéléré, vers le 25e km, elle a su garder la tête froide.
L'ancienne spécialiste de la piste, finaliste aux JO 2016 sur 3000 m steeple, comptait améliorer son 18e rang de Rio. Elle y est parvenue brillamment, dans des conditions très dures, en 2h31'36. Seule la championne d'Europe, la Bélarusse Volha Mazuronak, 5e, et l'Allemande Melat Kejeta, 6e, ont fait mieux qu'elle côté européen.
Les deux femmes les plus rapides de la planète sur route ont occupé les deux premières places. Peres Jepchirchir, recordwoman du monde du semi-marathon, s'est imposée en 2h27'20, devant sa compatriote kényane Brigid Kosgei, détentrice du record du monde du marathon, à 16 secondes.
L'inattendue Américaine Molly Seidel, au palmarès vierge jusque-là, a réussi la course de sa vie pour prendre le bronze, à 26''. La Soleuroise Martina Strähl s'est classée 51e en 2h39'25.