La Team USA est, comme toujours depuis 1992, la grande favorite pour le titre olympique masculin. Et ce même si la formation américaine n'a plus grand-chose de la «Dream Team» sacrée à Barcelone pour la première participation des stars de la NBA.
Depuis 1992, l'or n'a échappé qu'une seule fois aux Etats-Unis en sept Jeux olympiques. C'était en 2004 à Athènes, où leur médaille de bronze avait été vécue comme un désastre. Le titre était alors revenu à l'Argentine de Manu Ginobilini.
Durant en leader
Une telle issue semble peu envisageable à Tokyo, malgré les absences conjuguées de LeBron James, Stephen Curry, Anthony Davis, James Harden et Kawhi Leonard. L'entraîneur en chef Gregg Popovich peut compter sur une équipe solide emmenée par Kevin Durant, sacré en 2012 et en 2016, Draymond Green et Damian Lillard.
Les grandissimes favoris seront animés par un certain esprit de revanche dès leur premier match de poule le 25 juillet. Ils se frotteront en effet à la France, qui avait créé la sensation en sortant les Etats-Unis en quart de finale de la Coupe du monde en Chine deux ans plus tôt.
La défaite subie samedi en amical face au Nigeria agit comme une piqûre de rappel. La Team USA, qui avait obtenu 58 succès d'affilée en compétition officielle avant cet affront, peut toutefois s'attendre à souffrir durant la phase finale de ce tournoi. Tenante du titre mondial, l'Espagne affiche en effet certaines ambitions.
Les Américaines sans rivale
Le tournoi féminin devrait également consacrer les Etats-Unis, vainqueurs à Rio de leur sixième titre olympique consécutif, le huitième en onze éditions pour les dames. Les Américaines avaient survolé les débats en 2016, dominant l'Espagne 101-72 en finale.