Les représentants des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques (CNO) ont réclamé mardi l'admission «le plus tôt possible» des sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre aux JO 2024 de Paris, selon le communiqué concluant le 12e Sommet olympique.
Cette réunion à huis clos, organisée au siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne, avait déjà amorcé l'an dernier la réintégration sous conditions des deux pays au sport mondial, et permet plus largement d'établir les positions majoritaires au sein du monde olympique.
Or le signal de cette année est clair: la présidente de la commission des athlètes du CIO, la Finlandaise Emma Terho, a elle aussi «exprimé son approbation pour cette demande» des fédérations et des CNO, précisant que «globalement, la grande majorité des sportifs est d'avis que les athlètes ne devraient pas être punis pour les actions de leurs gouvernements».
Et alors que le CIO martèle depuis mars qu'il décidera d'une éventuelle admission des Russes et Bélarusses «au moment approprié», elle a ajouté que «la clarté sur (cette) question serait appréciée par les athlètes, car les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas», selon le communiqué.
Le CIO joue la montre
De son côté, l'instance olympique s'est bornée à «confirmer que la participation de tels athlètes individuels neutres aux JO ne pourrait se produire que sous les strictes conditions» fixées en mars pour leur retour en compétition internationale: sous bannière neutre, en excluant les sports d'équipe, et à condition de n'avoir pas activement soutenu le conflit en Ukraine.
«Ni le système de qualification (pour les Jeux de Paris) élaboré par les fédérations internationales, ni le nombre de places allouées à un sport ne seront modifiés pour les athlètes neutres détenant un passeport russe ou bélarusse», a poursuivi le CIO, sans pour autant préciser quand il trancherait