Le relais de la flamme olympique des JO d'hiver de Pékin a démarré mercredi dans la capitale chinoise.
La mégapole s'apprête à donner le coup d'envoi de ses Jeux en dépit d'un boycott diplomatique de plusieurs pays et des inquiétudes autour de la pandémie. Plus de 1000 personnes vont se relayer pour porter la torche à travers les différents lieux qui doivent accueillir des compétitions, à Pékin et dans la ville voisine de Zhangjiakou, avant la cérémonie d'ouverture vendredi soir.
Le parcours de la flamme jusqu'en Chine avait commencé en octobre sur le site antique grec d'Olympie où la cérémonie avait été perturbée par des manifestants accusant le pays de violations de droits humains.
Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, l'Australie, la Grande-Bretagne et le Canada ont annoncé un boycott diplomatique des Jeux olympiques pour dénoncer le bilan de la Chine en matière de droits de l'Homme, notamment le traitement des minorités musulmanes au Xinjiang et la répression des opposants à Hong Kong.
Sur le plan de la pandémie, la Chine, seule grande économie mondiale à poursuivre une stratégie «zéro Covid», n'a pris aucun risque dans l'organisation de ses Jeux olympiques. L'événement se déroule dans une «bulle» strictement fermée, sans contact entre les participants et le public, afin d'empêcher toute infection de se propager à l'ensemble de la population.
Le nombre de spectateurs pouvant assister au relais de la torche va être limité, la Chine encourageant ses citoyens à suivre l'événement en ligne plutôt que d'essayer d'apercevoir le cortège en personne.