Et de deux titres olympiques pour Caeleb Dressel. L'Américain n'a pas fait de détails sur 100 m libre, l'épreuve-reine de la natation et l'un des moments-phares des JO de Tokyo. Il a dominé la finale de bout en bout jeudi.
Déjà champion olympique du 4x100 m libre avec «Team USA» à Tokyo, Caeleb Dressel a maté sans mal le Russe Kliment Kolesnikov, pourtant impressionnant en demi-finales la veille (47''11). L'Américain a toujours fait la course en tête et n'a jamais vraiment été inquiété par Kolesnikov qui a fini à la troisième place en 47''44, débordé dans le final par l'Australien Kyle Chalmers (2e en 47''08).
«Beaucoup de pression»
Le Floridien de 24 ans, sixième sur la distance à Rio en 2016 alors qu'il n'avait que 19 ans, s'est imposé avec un chrono de 47''02, quatrième performance de l'histoire et record olympique. Il vise encore quatre médailles d'or à Tokyo sur 100 m papillon, 50 m libre, 4x100 m 4 nages et 4x100 m 4 nages mixte.
«Il y a beaucoup de pression sur mes épaules, il n'y a rien de mal avec la pression, ce qui est plus compliqué c'est quand cette pression devient du stress», a souligné le nouveau champion olympique du 100 m libre après sa finale, en référence sans doute à ce que vit la star américaine de la gymnastique Simone Biles.
Un record du monde pour les Chinoises
La Chine a décroché deux des quatre autres titres attribués jeudi. Zhang Yufei s'est parée d'or sur 200 m papillon puis sur 4x200 m libre en compagnie de Yang Junxuan, Tang Muhan et Li Bingjie. Le quatuor a signé un nouveau record du monde (7'40''33) pour devancer les Etats-Unis de Kate Ledecky et l'Australie d'Ariarne Titmus.
Les Etats-Unis ont tout de même pu fêter un deuxième titre jeudi matin grâce à Robert Finke (21 ans), premier champion olympique de l'histoire sur 800 m libre. L'Australien Izaac Stubblety-Cook a pour sa part triomphé sur 200 m brasse.