Steve Guerdat et Martin Fuchs se sont qualifiés pour la finale du concours individuel du saut d'obstacles. Le Jurassien et sa jument Dynamix ont bien réagi après leur échec lors de l'épreuve par équipes.
05.08.2024, 17:24
05.08.2024, 18:22
ATS
Les journées ont été longues et les nuits courtes pour Guerdat, qui avait de la peine à comprendre les raisons derrière la mauvaise performance qui avait, en partie, coûté à la Suisse la qualification pour la finale jeudi. «Au-delà du résultat (réd: 8 points), c'est surtout la manière dont ça s'est déroulé qui m'a posé problème», a-t-il expliqué en zone mixte lundi, après s'être brillamment qualifié pour la finale individuelle en réalisant un sans-faute.
Dynamix à nouveau «fantastique»
«Aujourd'hui, Dynamix a été fantastique, elle a fait un parcours magnifique. Ca redonne du plaisir et de la confiance avant la finale», s'est réjoui Guerdat, qui a avoué avoir douté jusqu'au premier obstacle lundi. «Je ne savais pas comment elle allait réagir, mais dès la réception du no 1, j'ai senti que les choses étaient revenues comme d'habitude.»
Sixième temps des 20 (!) cavaliers ayant réalisé un sans-faute, Steve Guerdat devra à nouveau sortir le grand jeu pour se mêler à la lutte aux médailles mardi, dès 10h00. Tout comme Martin Fuchs, qui a lui aussi terminé son parcours sans faire tomber de barre lundi avec son hongre Leone Jei.
Le Thurgovien a une nouvelle fois fait preuve d'une belle constance, lui qui avait été le meilleur des trois cavaliers suisses jeudi. Il s'est même montré plus rapide que son coéquipier jurassien, pour treize centièmes, et a terminé cinquième des trente qualifiés pour la finale.
La première de Schmitz
Choisi comme remplaçant de Pius Schwizer après la mauvaise manche du vétéran soleurois lors du concours par équipe, Edouard Schmitz n'est pas passé loin de rejoindre lui aussi la finale, pour sa première apparition sur la scène olympique. Avec Gamin van't Naastveldhof, le Genevois de 24 ans a commis une deuxième erreur fatale au moment de franchir le dernier obstacle de l'exigeant parcours.
«Je n'ai pas atterri comme je le voulais après le mur du dernier triple, et j'ai dû m'ajuster. J'ai l'impression que j'aurais dû continuer avec une foulée de moins», a-t-il analysé en zone mixte. Même sans cette ultime faute, le Genevois, 45e des 74 cavaliers et cavalières engagés, aurait été éliminé au temps.
Le novice retient toutefois le positif de son expérience. «J'ai pu apprendre beaucoup en vivant pendant une semaine aux côtés de trois cavaliers qui ont été no 1 mondiaux. Et l'ambiance olympique, c'est quelque chose d'addictif», a-t-il confié.