Paris 2024 - Beachvolley Hüberli et Brunner ne vont pas à Paris pour admirer la Tour Eiffel

jfd, ats

19.7.2024 - 10:26

Un tournoi ordinaire, et pourtant pas si ordinaire que ça. Tanja Hüberli et Nina Brunner se sentent mieux préparées pour les JO de Paris qu'avant ceux de Tokyo il y a trois ans, et se réjouissent surtout de voir cette fois-ci de nombreux fans.

Tanja Hüberli : «L’impatience est immense»

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Un tournoi ordinaire, et pourtant pas si ordinaire que ça. Tanja Hüberli et Nina Brunner se sentent mieux préparées pour les JO de Paris qu'avant ceux de Tokyo il y a trois ans, et se réjouissent surtout de voir cette fois-ci de nombreux fans.

19.07.2024

Keystone-SDA, jfd, ats

Les adeptes du beachvolley font partie des privilégiés parmi les sportifs: ils travaillent les pieds dans le sable, souvent au bord de la mer et sous le soleil. Lors des Jeux, ils ont en plus eu la chance de se produire sur des sites de compétition grandioses: en 2004 à Athènes dans le port de Faliraki, en 2012 à Londres sur le site de la parade royale, en 2016 sur LA plage de Copacabana à Rio. Cette fois-ci, ils s'affronteront à l'ombre de la Tour Eiffel.

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Tanja Hüberli en rigole: «Cela ne joue pas un si grand rôle pour moi maintenant.» Malgré ce bel environnement de travail, cela reste tout de même un travail que la Schwytzoise de 1m90 veut accomplir au mieux à Paris avec sa coéquipière Nina Brunner. L'objectif est clair: une médaille, même si elles se refusent à le formuler ainsi.

Mieux vaut ne pas avoir d'objectif concret

Leur bilan jusqu'ici cette saison, avec notamment une victoire au tournoi Elite16 de Tepic et une 2e place à Espinho, justifie pourtant de grandes ambitions. Le lumbago qui a récemment empêché Tanja Hüberli de s'entraîner et les a contraintes à renoncer aux tournois de Gstaad et de Vienne fait partie du passé.

«Nous avons toujours un peu de mal à nous fixer des objectifs au niveau du classement, explique Nina Brunner. Nous avons remarqué par le passé que cela ne nous convenait pas vraiment.»

Deux fois championnes d'Europe et deux fois médaillées d'argent, mais également 9es aux JO de Tokyo, Hüberli/Brunner appartiennent depuis longtemps à l'élite mondiale. «Nous sommes toujours un peu surprises de voir à quel point cela s'est bien passé et à quel niveau nous jouons, souligne Brunner. Nous sommes dans une phase cool de notre développement.»

Le stade temporaire de la Tour Eiffel, qui peut accueillir 12'000 spectateurs, fait aussi partie des aspects les plus cools. Mais pour les deux athlètes, le fait qu'il y ait à nouveau des fans est bien plus important que le site, aussi majestueux soit-il.

Cool, quand il y a un peu de spectacle

A Tokyo, les fans étaient totalement absents en raison des restrictions imposées par le covid. Hüberli et Brunner – qui avaient échoué en 8es de finale au Japon face aux futures médaillées de bronze Mäder/Vergé-Dépré en ayant manqué cinq balles de match – ont malgré tout senti à leur grand étonnement à quel point les Jeux étaient différents d'un autre tournoi.

«Sans spectateurs, on aurait pu penser que nous ne serions pas particulièrement excitées, se souvient Tanja Hüberli. Mais on sent quand même que les Jeux sont quelque chose de grand.» Le fait de connaître déjà ce sentiment est un avantage à ses yeux. Tout comme la communion avec les fans.

«Nous sommes deux joueuses qui trouvent cool quand ça bouge un peu, raconte Nina Brunner, les yeux pétillants. La Zougoise de 28 ans est mariée depuis près de trois ans au hockeyeur Damien Brunner et connaît l'ambiance d'un stade plein à craquer: «Ca pousse, et c'est aussi le cas dans notre sport.»

A Paris, il leur faudra aussi faire preuve de patience: comme il n'y a qu'un seul court, elles n'auront pas plus d'un match par jour, avec parfois un jour de repos entre deux parties. «Le tournoi dure deux semaines au lieu des quatre jours traditionnels, explique Hüberli. C'est inhabituel.» Peut-être qu'il restera un peu de temps pour admirer la Tour Eiffel.