Belinda Bencic et Viktorija Golubic ont entamé de la plus belle des manières le tournoi olympique. La Saint-Galloise a battu 6-3 6-3 l'Américaine Jessica Pegula dans un premier tour qu'elle n'abordait pas avec les faveurs du pronostic. Quant à la Zurichoise, elle s'est imposée 6-4 6-1 devant la Colombienne Maria Camila Osorio Serrano.
Tête de série no 9 du tableau, Belinda Bencic (WTA 12) a vraiment laissé une très belle impression. Elle n'a pratiquement laissé aucune chance à Jessica Pegula (WTA 27). Elle n'a, ainsi, concédé qu'une seule balle de break sur son service. «Je suis très heureuse de mon niveau de jeu. J'ai eu très vite de très bonnes sensations, se félicite la Saint-Galloise. Et pourtant, ce premier tour n'avait rien d'évident sur le papier.»
Sa prochaine adversaire sera la gauchère japonaise Misaki Doi (WTA 94) qu'elle a déjà battue à trois reprises en trois matches. «Je sais comment la jouer, poursuit Belinda Bencic. Mais je sais qu'elle a un style de jeu qui peut être désagréable pour l'adversaire.»
Viktorija Golubic (WTA 50) a gagné en seulement 59 minutes le droit sans doute de défier Naomi Osaka au prochain tour. La Zurichoise n'a pas vraiment été inquiétée par Maria Camila Osorio Serrano même si elle a connu un petit passage à vide à l'instant de conclure le premier set après avoir mené 5-1. «Le momentum fut pour elle pendant un petit moment, concède-t-elle. L'important n'était de ne pas paniquer.»
La quart de finaliste de Wimbledon est désormais appelée à défier Naomi Osaka au deuxième tour. «Un tel match face à une telle joueuse comptera dans ma carrière», avoue Viktorija Golubic. Comme Belinda Bencic, la Zurichoise a tenu à participer à la cérémonie d'ouverture de vendredi. Mais elle n'a pas vu sa future adversaire allumer la flamme. Les deux joueuses sont sagement rentrées au village sous le coup des 22.30.
Dans le simple messieurs, Novak Djokovic et Daniil Medvedev ont également passé le cap du premier tour. Le Serbe et le Russe ont dû composer avec des températures extrêmes. Selon Daniil Medvedev, ces conditions de jeu sont «parmi les pires» dans lesquelles il ait jamais joué.