L'entraîneur de Nice Didier Digard s'est félicité de l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les soupçons de propos discriminatoires pesant sur son prédécesseur Christophe Galtier. Cela permettra selon lui d'éviter «le tribunal public».
«J'ai dit que deux versions s'affrontaient et qu'une vérité allait sortir. C'est passé pour une prise de position alors que, pour moi, à aucun moment il n'était question de prendre parti. Je suis resté très droit dans ma déclaration», a d'abord dit Digard.
«Maintenant que la justice a été saisie, et tant mieux pour nous, on a la certitude qu'une vérité sortira. À ce moment-là, on pourra peut-être s'exprimer. Mais d'ici-là, on ne s'exprimera pas», a-t-il ajouté.
«Géniale»
Digard a ensuite estimé que l'ouverture d'une enquête préliminaire pour soupçons de «discrimination fondée sur une prétendue race ou l'appartenance à une religion», annoncée vendredi par le procureur de Nice, était «géniale». «Sinon, c'est le tribunal public (...) On le voit aujourd'hui et ça c'est terrible, a-t-il précisé.
La tempête s'est déclenchée mardi soir avec la révélation de supposés propos discriminatoires, racistes et islamophobes tenus par Galtier lors de son année à la tête de l'OGC Nice (2021-2022).
Galtier réfute avoir tenu de tels propos et a porté plainte. La justice n'a pas tardé à se saisir de cette affaire puisqu'une enquête préliminaire a donc été ouverte par le parquet de Nice. Des perquisitions ont été menées vendredi matin au siège de l'OGC Nice, adversaire du FC Bâle en quarts de finale de Conference League (2-2 à l'aller à Bâle).