«Le FC Girondins de Bordeaux est en danger de mort», alertent les Ultramarines, principal groupe de supporters bordelais, par le biais d'un communiqué publié mardi soir sur les réseaux sociaux dans lequel ils pointent les «maux qui rongent» le club.
«Notre club se meurt, nous ne pouvons pas regarder ailleurs. Les maux qui rongent les Girondins de Bordeaux sont profonds et nous mettent aujourd'hui dans une situation catastrophique», écrit le groupe trois jours après la défaite à Bastia (3-1). Alors que la montée en Ligue 1 était l'objectif annoncé cet été par la direction, Bordeaux pointe à la 17e place de Ligue 2, dans une position de relégable, soit le pire classement de son histoire professionnelle débutée en 1937.
Le remplacement, il y a un mois, de l'entraîneur David Guion par l'ancien milieu du club (2003-2005) Albert Riera n'a pas provoqué l'électrochoc attendu. En trois matches dirigés, le technicien espagnol n'a récolté qu'un point contre Rodez (2-2) au terme d'une rencontre où son équipe menait 2-0 après 20 minutes de jeu.
Les Ultramarines, qui ont apporté un soutien régulier ces deux dernières saisons au président-propriétaire Gérard Lopez qui a sauvé leur club du dépôt de bilan, estiment aujourd'hui que sa «présence par intermittence (...) ne suffit pas à représenter une autorité forte au Haillan (ndlr : le centre d’entraînement et siège des Girondins» et réclament «un capitaine à la tête du navire».
Le comportement des joueurs «plus que limite»
Le travail du directeur sportif Admar Lopes, qui «porte un costume bien trop grand pour lui», est qualifié quant à lui de «désastreux». «Il est grand temps de faire le ménage et de mettre quelqu'un de compétent», assènent les supporters.
Les joueurs bordelais sont aussi la cible de leurs griefs : les Ultramarines cinglent «une défense aux abois», «une attaque ensorcelée», «des cadres transparents», «les sorties en boîte de nuit les soirs de défaite» ou des «comportements plus que limite vis-à-vis des supporters».
«Leur responsabilité dans notre situation sportive est immense et ils mettent notre club au bord du précipice», déplore le groupe qui annonce «des actions fortes» lors de la réception d'Annecy samedi pour le compte de la 14e journée de L2.