Ligue 1 «On est pris pour des imbéciles» - Un entraîneur voit rouge

AFP

15.4.2024

«On est pris pour des imbéciles», a déclaré Eric Roy, l'entraîneur de Brest, se plaignant de l'arbitrage de Mathieu Vernice après la défaite de son équipe sur le terrain de Lyon (4-3), dimanche pour le compte de la 29e journée de Ligue 1.

Eric Roy, l'entraîneur de Brest, s’est plaint de l'arbitrage après la défaite de son équipe sur le terrain de Lyon (4-3).
Eric Roy, l'entraîneur de Brest, s’est plaint de l'arbitrage après la défaite de son équipe sur le terrain de Lyon (4-3).
IMAGO/PanoramiC

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«On est pris pour des imbéciles. C'est une soirée difficile mais on en a vécu d'autres cette saison, déjà. Nous avons été quelques fois malmenés par des décisions défavorables mais c'est le football d'aujourd'hui», a dit Roy, évoquant notamment une main non sifflée dans la surface de réparation de l'Irlandais Jake O'Brien à la 16e minute. «Le 4e arbitre nous dit qu'il n'y a pas de main, nous avons checké. S'il n'y a pas une main qui traîne, c'était une occasion de but réelle», a-t-il dit.

Roy ne «comprend» pas non plus le 2e avertissement donné à Pierre Lees-Melou (86e), synonyme d'exclusion. «Je croyais que les arbitres étaient là pour protéger les joueurs. Tagliafico doit être exclu et pas Lees-Melou. Non seulement il subit la faute mais ensuite il est sanctionné. On vit des moments dans le football assez extraordinaires», s'est étonné le technicien brestois.

«En plus, il y a aussi des gens derrière qui peuvent réparer ce genre d'erreurs mais je ne sais pas ce qu'ils font. Je suis conscient que le métier d'arbitre est très difficile mais la technologie nous permet de vérifier», a-t-il encore déclaré, estimant «que l'arbitrage a eu une grosse influence sur le résultat final» d'un match où ses joueurs comptaient deux buts d'avance à la 68e minute avant d'être renversés par les Lyonnais.

«Je retiens néanmoins que nous avons livré un très bon match mais qu'à 3-1, on doit être capable de fermer le match. Nous aurions dû garder plus de lucidité et de maîtrise. Mon groupe est généreux mais il a du mal à gérer les émotions», a analysé Roy.