Premier League «Je suis littéralement mort» - Tom Lockyer revient sur son arrêt cardiaque

blue Sport

20.2.2024

Le 16 décembre dernier, la rencontre de Premier League entre Bournemouth et Luton virait au drame lorsqu'à la 59e minute, le capitaine des visiteurs, Tom Lockyer, s'écroulait, victime d'un arrêt cardiaque. Deux mois plus tard, le défenseur gallois de 29 ans donne de ses nouvelles.

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Ce dimanche, en marge de la rencontre opposant Luton à Manchester United (2-1), Tom Lockyer est revenu au micro de Sky Sports sur l'incident qui a failli lui coûter la vie, le 16 décembre dernier. Ce jour-là, en plein match contre Bournemouth, le coeur du capitaine de Luton s'est arrêté, alors même qu'il s'était fait implanter un défibrillateur automatique quelques mois plus tôt après une première alerte.

«Je courais vers la ligne médiane et j’ai été pris de vertiges, mais je pensais que ça irait tout de suite mieux. Or, ça n'a pas été le cas. Je me suis réveillé et les ambulanciers étaient là. J’ai immédiatement su que c’était différent de ce qui m'était arrivé en mai. La dernière fois, j'avais l'impression de me réveiller d'un rêve, et cette fois-ci, je me réveillais du néant», commence par expliquer le défenseur gallois.

Avant de poursuivre : «Je pouvais voir qu'il y avait plus de panique et j'étais un peu désorienté. Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas bouger. J'essayais de comprendre ce qui se passait et je me souviens avoir pensé : «Je suis peut-être en train de mourir ici». C'était surréaliste de penser cela et de ne pas pouvoir bouger ou réagir».

«Je suis littéralement mort, mais depuis, je suis insensible à tout ce qui s'est passé. Je ne sais pas si j'ai assimilé ce qui s'est passé. Je ne sais pas si cela reviendra me hanter, mais je n'ai ressenti aucune émotion depuis. Je ne vais pas mentir, ces deux mois ont été difficiles», reconnaît celui qui, une fois sa rééducation terminée, espère retrouver les terrains.

Pour l'heure, Tom Lockyer est tout simplement reconnaissant d'être en vie : «Je vais bien, j'ai une chance incroyable d'être ici, je vais vraiment bien. C'est agréable de pouvoir dire que je vais bien».