Beat Feuz (34 ans) a remporté la Coupe du monde de descente pour le quatrième hiver consécutif, ce qui démontre une belle constance. Le Bernois estime que son doublé à Kitzbühel a été le point d'orgue de la saison.
Quelle valeur prend ce quatrième globe pour vous ?
«Gagner un autre globe n'a rien d'évident. Il a fallu énormément d'investissement pour y arriver quatre fois de suite, car la concurrence ne dort pas. Le fait que seul Franz Klammer y soit parvenu avant moi montre à quel point c'est difficile. Je suis fier de la constance manifestée durant les quatre dernières années, mais aussi de chaque victoire.»
La saison a été compliquée en raison de la pandémie et de la météo. Quels sont les souvenirs que vous retenez ?
«Clairement les succès à Kitzbühel. J'ai attendu pour y parvenir, je voulais gagner là-bas depuis tellement longtemps. Cela rend encore plus spécial le fait d'avoir réussi deux fois à l'emporter. Mais par ailleurs, toute la saison a été particulière, avec beaucoup d'interrogations et évidemment la situation avec le coronavirus. Comme beaucoup de courses qui ont été annulées me convenaient – Beaver Creek, Wengen, Kvitfjell –, je suis d'autant plus fier d'avoir pu aller chercher ce globe.»
Vous avez l'habitude de fêter l'obtention d'un globe. Comment allez-vous le faire cette fois ?
«Faire la fête n'est pas facile ces temps. Mais au sein de l'équipe, on va dans tous les cas boire un verre. Il n'y a pas de problème, nous avons tous été testés.»