L'Italienne Sofia Goggia, en tête du classement de la Coupe du monde de descente mais blessée depuis la fin janvier, compte disputer la dernière descente de la saison mercredi à Lenzerheide. La Fédération italienne de ski l'a annoncé dimanche
Ce retour express en compétition est une surprise, la championne olympique ayant été victime le 31 janvier d'une fracture du plateau tibial latéral du genou droit qui l'avait notamment empêchée de disputer les Mondiaux en février en Italie, à Cortina d'Ampezzo.
La Bergamasque de 28 ans doit dans un premier temps prendre part aux entraînements prévus lundi et mardi à Lenzerheide, en vue de la descente de mercredi, a annoncé la Fédération italienne dans un communiqué.
«Elle a obtenu l'accord de la commission médicale de la Fédération pour prendre part aux deux entraînements» en Suisse, ajoute l'instance, précisant que Sofia Goggia s'était soumise ces derniers jours à trois séances d'entraînement à Livigno (Italie).
Ces séances ont rassuré l'Italienne: «Je n'ai pas ressenti de douleur (...). Je n'ai aucune prétention. Je vais faire les essais à Lenzerheide comme pour toutes les autres compétitions et puis on verra avec l'encadrement si les conditions sont remplies pour faire la course», explique Goggia dans le communiqué de sa fédération.
«Descente comme tant d'autres»
«Ce sera une descente comme tant d'autres, je pense avoir surmonté par le passé de pires épreuves», ajoute-t-elle.
Sofia Goggia possède actuellement 70 points d'avance au classement sur la Suissesse Corinne Suter (480 pts contre 410). Sachant qu'une victoire vaut 100 pts et une deuxième place en rapporte 80, l'Italienne devra donc au moins finir 8e (32 pts) en cas de victoire de Sutter mercredi, ou au moins 15e (places offrant des points) si elle finit deuxième.
Victorieuse de quatre des cinq premières descentes de la saison, la Bergamasque était en très grande forme quand elle s'est blessée à Garmisch, en redescendant après l'annonce du report du super-G prévu ce jour-là, en raison du brouillard.
Une dizaine de jours après cette blessure, elle était apparue très abattue devant la presse en estimant qu'il «faudrait un miracle» pour pouvoir s'aligner à Lenzerheide.