Personne très discrète, Lara Gut-Behrami a redonné de ses nouvelles. Invitée de l'émission "Il gioco del mondo" diffusée dimanche sur la chaîne "RSI", la Tessinoise s'est longuement confiée sur son rapport aux réseaux sociaux, son intérêt pour le football et ses projets pour son après-carrière.
Le grand public avait quitté Lara Gut-Behrami le 29 février dernier à l'occasion du Super-G de La Thuile. La Tessinoise n'imaginait certainement pas qu'il s'agissait-là de la dernière course de sa saison, la pandémie de coronavirus ayant ensuite mis fin prématurément à l'hiver 2019/2020.
Plus de six mois après sa 10e place en Italie, la skieuse de Comano a refait la "Une" des médias nationaux suite à son entretien accordé dimanche à la "RSI". L'interview de la Suissesse de 29 ans - très discrète dans sa vie privée - était donc très attendue.
La native de Sorengo a d'ailleurs commencé par expliquer son rapport aux réseaux sociaux. "A 16 ans, quand j'ai participé à ma première course de Coupe du monde, j'étais une figure publique. Il y avait Internet, mais rien de plus. Puis j'ai grandi, les réseaux sociaux sont apparus et ont changé beaucoup de choses."
Contrairement à la grande majorité des athlètes, la lauréate du Gros Globe de cristal en 2016 n'est pas (plus) présente sur les réseaux sociaux.
"Je ne skie pas pour la gloire"
"Il n'est écrit nulle part que je dois tout raconter sur ma vie. Et personne n'a à commenter tout ce qui me concerne. Vous devenez un produit, mais vous devez être conscient du prix que vous devez payer. Je me suis rendue compte que ces choses étaient contradictoires pour moi", s'est-elle justifiée.
Un changement d'état d'esprit qui n'est certainement pas étranger à sa rencontre avec Valon Berhami, son mari depuis juillet 2018.
"Tout a changé depuis que je l'ai rencontré. Il y a des choses qui me satisfont encore plus qu'une victoire en Coupe du monde. Je ne skie d'ailleurs pas pour la gloire ou pour le public, mais tout simplement parce que j'ai une passion pour cela. Pour moi, le ski signifie la liberté", a précisé la quintuple médaillée mondiale.
Avant d'expliquer sa nouvelle passion pour le football. "Quand je suis dans les tribunes et que je regarde jouer Valon, je suis beaucoup plus nerveuse que lorsque je suis au départ d'une course", a reconnu l'épouse du milieu du Genoa, au club depuis janvier 2020.
Finalement, Lara Gut-Behrami s'est confiée sur sa relation avec sa belle-famille et les barrières linguistiques qu'elle rencontre parfois avec cette dernière.
"Je ne connais que quelques mots d'albanais"
"J'ai beaucoup de chance d'avoir rencontré Valon et sa famille. Ils sont fantastiques. Quand Valon parle albanais avec sa famille, parfois je ne le comprends pas du tout. Cela me fait rire. Pour le moment, je ne connais que quelques mots d'albanais. J'aimerais donc faire mieux."
La Tessinoise devrait toutefois trouver le temps pour suivre une formation linguistique à l'issue de sa carrière sportive.
"Valon et moi serons alors seuls. Ce n'est donc plus qu'une question de résultats ou de temps. Il y a, en effet, bien plus dans la vie que le football et le ski. Je suis heureuse et j'aime bien réfléchir à ce que nous allons faire ensemble", a conclu la Suissesse.
Les fans de Lara Gut-Behrami doivent toutefois espérer que sa retraite sportive intervienne le plus tard possible.