Cortina La descente des Mondiaux sous l'oeil de Didier Défago 

Chris Geiger, à Cortina

13.2.2021

Champion olympique de descente à Vancouver en 2010, le Morginois Didier Défago a analysé en trois points l'épreuve reine des Championnats du monde de Cortina prévue ce dimanche (11h00).

Didier Défago a un petit faible pour le prodige Marco Odermatt.
Didier Défago a un petit faible pour le prodige Marco Odermatt.
Keystone
1. Les favoris

"Je peux évidemment annoncer Beat Feuz, mais il ne sera pas tout seul. Il y a bien sûr les deux Autrichiens Matthias Mayer et Vincent Kriechmayr. Selon les caractéristiques du tracé, je citerais peut-être aussi le Français Johan Clarey pour les médailles. Finalement, il ne faut oublier d'évoquer les deux Italiens Christof Innerhofer et Dominik Paris qui reviennent très fort depuis le mois de janvier. A l'image de Feuz, ils ont fait des Championnats du monde leur objectif principal. Les Italiens ont récemment eu les Championnats nationaux sur cette piste Vertigine et se sont certainement aussi entraînés dessus. Ils possèdent donc un léger avantage sur les autres coureurs qui vont découvrir cette piste. Sur la partie finale de cette dernière, Paris pourrait d'ailleurs faire parler sa puissance."



2. Les Suisses

"Marco Odermatt fait partie des outsiders, lui qui commence à prendre confiance en vitesse. La descente de Cortina est plus raccourcie et propose des parties typées Super-G. C'est pourquoi elle pourrait convenir au Nidwaldien. A mon avis, les deux grosses blessures de l'Américain Ryan Cochran-Siegle et du Suisse Urs Kryenbühl ont également redistribué les cartes et ouvert la porte à des skieurs comme Odermatt. Quant à Carlo Janka, il a prouvé qu'il était bien là lors des dernières courses avec deux Top 6 (ndlr : à Kitzbühel puis à Garmisch-Partenkirchen). Finalement, Niels Hintermann a obtenu la quatrième et dernière place suite au forfait de Mauro Caviezel."



3. La piste Vertigine

"Il y a d'abord un joli lançoir sur la partie du haut, puis ce sont de belles et grandes courbes de Super-G. Les skieurs vont ensuite entrer dans une partie un peu plus raide et plus étroite. A mon avis, ce secteur intermédiaire est vraiment la partie engagée de la descente. Il y a ensuite pas mal de glisse et quelques mouvements de terrain avant de rejoindre la partie finale de la piste des filles. Globalement, il s'agit d'une descente relativement courte, à l'image de celle de Kvitfjell."

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