Loïc Meillard «On a l'impression d'avoir fait la fête toute la nuit»

jfd, ats

26.1.2023 - 11:28

Mercredi soir à Schladming, Loïc Meillard a enlevé son premier géant de Coupe du monde et son deuxième succès en carrière. Attrapé juste avant de partir en direction de Cortina, le skieur d'Hérémence s'est confié à Keystone-ATS. Interview.

Loïc Meillard jubile après sa victoire lors du géant nocturne de Schladming.
Loïc Meillard jubile après sa victoire lors du géant nocturne de Schladming.
KEYSTONE

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Vous aviez remporté votre première victoire de Coupe du monde en parallèle à Chamonix voici trois ans, mais ce géant de Schladming a tout de même une autre saveur, non ?

«C'est clair que la première victoire, c'était en 2020 et c'était réglé on peut dire. Je ne sais pas si celle-ci vaut plus, mais elle intervient dans l'une de mes disciplines fortes qui est en outre l'un des piliers du ski alpin. C'est beau de gagner en géant. J'ai surtout réussi à faire deux bonnes manches en gardant de la légèreté.»

Vous avez pu dormir ?

«Mal (il rit). Mais de toute façon on dort mal après ces courses en nocturne, peu importe le résultat. Parce que c'est l'adrénaline qui monte de toute manière. On finit tard, on bouge tout le temps dans le lit et quand on se réveille, on a l'impression d'avoir fait la fête toute la nuit, alors que ce n'est vraiment pas le cas! C'est pour ça qu'il faut faire attention à la récupération.»

Vous aviez l'impression d'être «dans la zone» lors de cette soirée ?

«Alors je pense que je suis «dans la zone» depuis un moment déjà avec les podiums précédents. Mais oui, tout a bien fonctionné sur un bon rythme. Les virages n'étaient pas tous parfaits, mais tout se met en place.»

Est-ce que cette victoire peut encore davantage vous libérer pour la suite ?

«C'est possible, oui. J'ai un bon sentiment actuellement sur les skis peu importe le revêtement, le type de neige ou le tracé. Je fais peu de fautes.»

Avec trois disciplines fortes, on ose parler du classement général ?

«Ce n'est pas un objectif de la saison, mais plutôt un objectif de carrière. Je dirais qu'on fait des pas dans la bonne direction et qu'on travaille vers ça. Le globe serait la conséquence de tout le travail accompli en amont finalement. Aujourd'hui c'est un rêve et un objectif à long terme. Cela implique aussi de bien savoir gérer les pauses.»

Aux Mondiaux de Méribel/Courchevel qui commencent le 6 février, il y aura les disciplines traditionnelles et aussi le combiné et le parallèle. Vous allez faire l'impasse sur une discipline ?

«Non, on peut partir du principe que je vais tout faire. Il s'agira de bien gérer son énergie, ça c'est évident. Et on verra sur quoi on doit travailler une fois là-bas.»