Patinage artistique Russes et Canadiens contestent le podium du par équipes

ATS

26.2.2024 - 14:59

Les patineurs russes et canadiens contestent devant la justice sportive le podium de l'épreuve par équipes des JO 2022 établi après la suspension de la Russe Kamila Valieva pour dopage.

L'affaire Kamila Valieva n'est pas terminée
L'affaire Kamila Valieva n'est pas terminée
ATS

Keystone-SDA

Après deux ans d'imbroglio, la Fédération internationale (ISU) avait retiré fin janvier les points de Kamila Valieva à l'équipe russe, initialement première de l'épreuve, la rétrogradant à la troisième place derrière les Américains, en or, et les Japonais en argent.

Cette décision, rendue dans la foulée de la condamnation de la prodige russe à quatre ans de suspension rétroactive pour dopage à compter du 25 décembre 2021, avait laissé les Canadiens à la quatrième place de l'épreuve, alors qu'ils espéraient récupérer la médaille de bronze.

Les huit membres de l'équipe canadienne de patinage par équipes ont donc saisi le TAS pour réclamer la troisième place, appuyés dans leur démarche par la fédération canadienne de patinage et par le comité olympique canadien.

Pas de date

Mais par trois procédures distinctes, le comité olympique russe, la fédération russe de patinage et six patineurs russes – dont Kamila Valieva – ont également contesté la décision de l'ISU, cette fois pour demander d'être rétablis à la tête de l'épreuve, donc de se voir décerner la médaille d'or.

«Compte tenu de l'état d'avancement des procédures, aucune indication ne peut être donnée quant à la date d'une éventuelle audience», a précisé le Tribunal arbitral du sport (TAS) lundi dans un communiqué.

De son côté, le CIO n'a pas encore indiqué la date à laquelle se tiendrait la cérémonie des médailles – et dans quel lieu – alors que les Américains ont réclamé l'organisation d'un podium à Paris à l'occasion des JO 2024 cet été.

Kamila Valieva, alors âgée de 15 ans, avait été contrôlée positive par l'agence antidopage russe (Rusada) à la trimétazidine, une substance interdite depuis 2014 au motif qu'elle améliore la circulation sanguine, à l'occasion des championnats de Russie qu'elle a remportés fin 2021 à Saint-Pétersbourg.

Mais Rusada étant suspendue par l'Agence mondiale antidopage (AMA), son prélèvement avait été analysé par le laboratoire agréé par l'AMA de Stockholm. Désorganisé par la pandémie de Covid-19, ce laboratoire avait communiqué le résultat au beau milieu des JO 2022 de Pékin, après l'épreuve par équipes.