Super League Bientôt la risée du pays : mais où va le FC Sion de Constantin ?

ats

26.2.2023 - 22:15

L'avant-dernière (?) saison de Christian Constantin à la présidence du FC Sion tourne au cauchemar. Le fiasco du transfert de Mario Balotelli et l'erreur de casting avec Fabio Celestini entraînent le club dans une spirale infernale.

Christian Constantin doit se poser bien des questions
Christian Constantin doit se poser bien des questions
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Un premier point de non-retour a été atteint samedi avec la défaite 4-0 à Tourbillon des Sédunois face au FC St. Gall dirigé par un entraîneur – Peter Zeidler – qui n'a jamais digéré son limogeage à Tourbillon au printemps 2017 à la veille d'une finale de Coupe de Suisse. Les supporters n'ont, ainsi, pas hésité à brûler un maillot de Mario Balotelli, leur capitaine qui marche aussi bien que Lionel Messi sur un terrain de football.

Les fidèles du FC Sion ont pu mesurer aussi l'impuissance de leur entraîneur pour élaborer un système de jeu qui offre la possibilité à ses joueurs de bien défendre. La seule présence d'un gardien de grande classe en la personne de Heinz Lindner n'empêche pas les Sédunois de prendre l'eau à chaque match. A force, l'Autrichien, comme les fans, va commencer à se lasser.

Bien sûr, le FC Sion peut encore sauver sa saison avec la Coupe de Suisse. Les Valaisans accueillent le FC Lugano ce mercredi en quart de finale. Mais quel parieur pourrait se risquer à miser sur une quatorzième victoire du FC Sion en Coupe de Suisse au soir du 4 juin? Un illuminé sans doute.

L'urgence : la Super League

L'urgence pour le FC Sion est d'assurer sa place dans l'élite. Or même si le dernier de la Super League échappera à une relégation directe et pourra sauver sa peau lors d'un barrage contre le troisième de Challenge League, il y a bien péril en la demeure. Le FC Sion a ainsi été rejoint dimanche au classement par la «lanterne rouge» Winterthour qui a ramené un point de son déplacement à Genève. Le 1-1 obtenu grâce à une égalisation de Joaquin Ardaiz reflète la physionomie de la rencontre. Aujourd'hui, le Winterthour de Bruno Berner offre bien d'autres assurances que le FC Sion de Fabio Celestini.

Christian Constantin n'a pas encore agi. Le président sait pourtant qu'il va dans le mur avec ce capitaine fantômatique et cet entraîneur qui n'est pas taillé, contrairement à son prédécesseur, pour diriger un club en permanence dans un état d'urgence. Malgré ses moyens financiers considérables à l'échelle de la Super League, le FC Sion devient de plus en plus la risée du pays. L'homme qui le tient à bras-le-corps depuis plus de vingt ans ne mérite sans doute pas de connaître un destin aussi cruel.