Tim Guillemin, accompagné de nos journalistes Daniel Romano et Vincent Rigolet, est revenu dans notre émission «Match après Match» sur la forme actuelle d’YB et l’avenir de son entraîneur, Raphael Wicky. Extrait.
Après leur courte victoire contre GC (1-0) le week-end dernier, les Young Boys ont concédé samedi face à Bâle leur troisième défaite de la saison (0-1). Plus que le résultat, c'est la prestation qui inquiète. Pour leur premier match sans Jean-Pierre Nsame, qui a rejoint Côme, les Bernois n'ont en effet pas semblé très inspirés et ont cruellement manqué d'agressivité.
«Pour moi, le dernier YB qui était structuré, avec de la maîtrise, où tu voyais des circuits préférentiels, des balles arrêtées, c'était celui de David Wagner (ndlr : en poste de juillet 2021 à mars 2022). Il n'avait pas de résultats, mais il avait une identité de jeu», a analysé Tim Guillemin sur notre plateau.
Si certains signes peuvent inquiéter, les hommes de Raphael Wicky restent néanmoins leaders de Super League et sont toujours en course en Coupe de Suisse et d'Europe (Europa League). Et nul doute que le Valaisan de 46 ans aura à coeur de soigner sa sortie. Car oui, tout porte à croire qu'il quittera le club bernois à la fin de la saison, après deux ans à la tête des Jaune et Noir.
Pour succéder à Murat Yakin à la tête de l'équipe de Suisse ? «Je vais vous dire une chose. Je n'ai pas d'informations à ce sujet et je pense que personne n'en a, mais moi je pense que dans un coin dans sa tête, Raphael Wicky se dit qu'il a l'équipe de Suisse en août (ndlr : Murat Yakin a un contrat qui court jusqu'à la fin de l'Euro). Je le sens comme ça», a dévoilé le journaliste du «Blick».
Avant de poursuivre : «Il coche toutes les cases : il a déjà eu une sélection en mains (ndlr : l’équipe des États-Unis des moins de 17 ans) , il parle toutes les langues, il a un passé de joueur, il a du charisme, il a le respect des joueurs. Et puis il y a quand même une forme de rupture avec Murat Yakin.»